La Suisse à 10 millions d'habitants, non merci

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BerneLa Suisse à 10 millions d'habitants, non merci

L'UDC a déposé ce matin sa nouvelle initiative contre l'immigration.

Eric Felley
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Eric Felley
Les dirigeants de l'UDC réunis à Berne ce mercredi pour déposer leur initiative

Les dirigeants de l'UDC réunis à Berne ce mercredi pour déposer leur initiative

UDC Suisse

Ce mercredi 3 avril, l'UDC a déposé à la Chancellerie fédérales sa nouvelle initiative contre l'immigration intitulée «Pas de Suisse à 10 millions!», dite aussi «initiative pour la durabilité»». C'est la direction de l'UDC cantonale de Zurich, qui a mené à terme la récolte des 114 600 signatures remises. L'initiative demande de préciser dans la Constitution que «la population résidente permanente de la Suisse ne doit pas dépasser dix millions de personnes avant l’année 2050».

Les «étrangers arrivent, et pas les bons»

Le président de l’UDC et conseiller national, Marcel Dettling (UDC/SZ) a déclaré à cette occasion que l'UDC était le seul parti «à prendre ses responsabilités» face à l'immigration: «Aujourd’hui, beaucoup trop d’étrangers arrivent, et pas les bons. C’est d’une immigration contrôlée dont notre pays et notre population ont besoin.»

«Depuis 2023, pour la première fois, plus de 9 millions de personnes vivent dans notre pays», a ajouté le conseiller national et président du groupe aux Chambres fédérales, Thomas Aeschi (UDC/ZG). «Bien que la Suisse soit surpeuplée, a-t-il dit, l’immigration massive poursuit sa course effrénée. L’année dernière, 98 851 personnes supplémentaires (chiffre net) ont immigré dans notre pays».

Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), à fin juin 2023, la Suisse comptait exactement 9 006 664 personnes, soit les citoyens suisses, les étrangers en résidence permanente ou non, y compris les demandeurs d’asile.

Responsable de tous les maux

Pour l'UDC, l'augmentation de la population est responsable de tous les maux: «La pénurie de logements et l’augmentation des loyers, les embouteillages sur les routes, les trains et les bus bondés, la baisse du niveau des écoles, une violence et une criminalité en hausse, la pénurie d’électricité, un revenu par habitant qui stagne, des primes d'assurance-maladie toujours plus élevées, des services sociaux endettés et une pression accrue sur la beauté du paysage et la préservation de la nature.»

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