Sega sabre dans ses effectifs en Europe

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Jeux vidéoSega sabre dans ses effectifs en Europe

Le géant ludique sucre 240 postes après les 250 de l'an dernier, parlant d'un déclin des activités à domicile après le Covid.

Sega veut restructurer ses activités en Europe pour augmenter sa rentabilité.

Sega veut restructurer ses activités en Europe pour augmenter sa rentabilité.

AFP

Sega Sammy Holdings, maison mère de l’éditeur japonais de jeu vidéo Sega, a annoncé jeudi la suppression d’environ 240 postes supplémentaires en Europe, après 250 emplois déjà supprimés depuis fin septembre dernier dans cette région où ses activités souffrent actuellement.

Les tendances de consommation «évoluent rapidement, en particulier en Europe», avec notamment un déclin de la demande pour des activités à domicile comme les jeux vidéo dans un contexte post-Covid et «le ralentissement économique dû à l’inflation», a justifié Sega Sammy dans un communiqué.

Le groupe a par conséquent entrepris dès septembre dernier une restructuration de ses activités en Europe pour améliorer sa rentabilité en «optimisant» ses coûts fixes et se montrant plus sélectif dans ses investissements.

Le finlandais d'Angry Bird et le français Amplitude

En Europe, le groupe dispose notamment de bureaux et de studios de développement de jeux vidéo au Royaume-Uni, en Bulgarie ou encore en Turquie. Il possède aussi le finlandais Rovio (Angry Birds) depuis l’an dernier et le studio français Amplitude depuis 2016.

En 2023 Sega Sammy comptait plus de 8200 employés permanents dans le monde, dont 2355 hors du Japon, selon son dernier rapport annuel.

Studio de «Warhammer» cédé

Le groupe a aussi annoncé jeudi la cession de son studio canadien Relic Entertainment, qu’il avait acquis en 2013. Ce studio spécialisé dans les jeux vidéo de stratégie (franchise «Warhammer 40,000», «Ages of Empires IV») va être cédé à la société d’investissement britannique Emona Capital. Les conditions financières de cette transaction n’ont pas été précisées.

Tout le secteur mondial du jeu vidéo mène actuellement une cure d’austérité: Microsoft a annoncé début janvier 1900 licenciements dans ses filiales Xbox et Activision Blizzard, suivi en février par le japonais Sony qui a supprimé 900 emplois dans sa branche PlayStation.

L’américain Epic Games, le créateur du très populaire jeu vidéo «Fortnite», a par ailleurs annoncé en septembre dernier le licenciement d’environ 830 personnes, soit 16% de ses effectifs.

(afp)

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