Greenpeace dénonce Dove et ses plastiques à usage unique

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Gare de ZurichGreenpeace dénonce Dove et ses plastiques à usage unique

La marque produit des milliards d'emballages à usage unique qui finissent dans la nature.

Eric Felley
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Eric Felley
En sous-vêtements blancs, à l’image de la célèbre campagne de pub, les militants étaient munis de banderoles «Dove empoisonne notre planète avec son plastique».

En sous-vêtements blancs, à l’image de la célèbre campagne de pub, les militants étaient munis de banderoles «Dove empoisonne notre planète avec son plastique».

Greenpeace

L'association de défense de l'environnement Greenpeace a choisi ce mardi la gare de Zurich à l'heure de pointe pour lancer une action contre la marque de produits de beauté Dove et la grande pollution créée par ses emballages à usage unique, en particulier ses sachets.

«En produisant notamment 12'000 sachets plastiques hautement polluants par minute, écrit Greenpeace, la marque accentue la crise climatique et environnementale et nuit à l’avenir des femmes dont elle affirme se soucier». Dans un communiqué publié ce mardi, Greenpeace annonce que cette manifestations zurichoise n'est qu'un début: «Diverses actions ont déjà eu lieu au Royaume-Uni et le rythme va s’intensifier ces prochains mois aux quatre coins du monde».

53 milliards

Dove appartient à un géant de la consommation, la multinationale britannique Unilever. Les 6,4 milliards de sachets produits en 2022 par Dove représentent un peu plus de 10% des ventes totales faites par Unilever. D'après les chiffres de Greenpeace, Unilever a mis sur le marché en 2023 pour environ 53 milliards de sachets en plastique, auxquels il faut ajouter des milliards d’autres emballages à usage unique.

Dix ans pour les supprimer

Greenpeace demande ainsi à la multinationale «d’éliminer progressivement au cours des dix prochaines années le plastique à usage unique de ses activités, en commençant par les sachets, et de passer à la réutilisation». Et «d’user de son influence sur la scène internationale pour plaider en faveur d’un traité sur les plastiques qui réduise la production d'au moins 75% d'ici 2040.»

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