Leader PolitiqueMarcel Dettling élu sans suspens à la tête de l'UDC
Il était le seul candidat en lice, mais son élection et sa victoire ont été officialisées à l'unanimité samedi 23 mars.
Sans surprise l'UDC a nommé samedi à sa tête un agriculteur, Marcel Dettling, partisan d’une ligne dure sur l’immigration et le droit d’asile.
M. Dettling, seul candidat, a été élu dirigeant du parti à l’unanimité lors d’une assemblée des délégués de l’Union démocratique du Centre (UDC) à Langenthal, dans le nord de la Suisse.
Agé de 43 ans, ce parlementaire représentant le canton de Schwytz (centre) a été directeur de la campagne du parti qui a largement dominé les élections législatives suisses en octobre dernier.
«Nous continuerons à l’avenir à défendre notre liberté et notre indépendance et nous ne nous laisserons pas harceler par des gouvernants étrangers,» a-t-il lancé après sa désignation. Et «en Suisse, c’est le peuple qui gouverne et non des bureaucrates à Bruxelles».
L’UDC a parcouru un long chemin depuis ses racines de parti paysan de Suisse alémanique pour devenir une force nationale axée autour de trois principes clés: non à l’immigration de masse, non à l’Union européenne et non à l’abandon de la neutralité suisse.
L’ancien chef de la droite radicale, Marco Chiesa, avait annoncé en décembre qu’il se retirait de la tête du parti et qu’il ne se représenterait pas à la fin de son mandat, le 23 mars. Il avait porté le parti au troisième meilleur résultat de son histoire, avec 28% des voix et neuf sièges supplémentaires à la chambre basse du Parlement du Conseil national.
Les sept sièges du gouvernement suisse sont répartis en 2-2-2-1 entre les quatre plus grands partis. Le gouvernement prend ses décisions par consensus et responsabilité collective.
L’UDC compte deux de ses membres au gouvernement suisse, le ministre de l’Economie Guy Parmelin et celui de l’Environnement Albert Rösti.