TélévisionStéphane Bern apprend en direct la mort de Frédéric Mitterrand
L'animateur, invité sur France 5, a eu de la peine à contenir son émotion, en apprenant le décès de son ami.
- par
- Laurent Siebenmann
Stéphane Bern, qui vient d'apprendre la disparition de son ami Frédéric Mitterrand, est submergé par l'émotion.
France 5Le décès de Frédéric Mitterrand, annoncé publiquement jeudi soir peu avant 20 heures, a suscité en France une grande émotion. L'ancien ministre de la Culture et homme de télévision souffrait d'un cancer, depuis de nombreux mois.
Dans «C à vous», sur France 5, Anne-Élisabeth Lemoine recevait Stéphane Bern, ami proche du défunt. Et c'est en direct qu'il a appris sa disparition, lorsque l'animatrice a brusquement annoncé: «On vient d’apprendre la mort de Frédéric Mitterrand.»
Stéphane Bern a alors mis ses mains sur son visage, visiblement très éprouvé par la triste nouvelle. «Je suis très ému parce qu’évidemment c’était mon modèle, c’était un ami, c’est... J’aurai du mal à en parler au passé», a-t-il confié, retenant difficilement un sanglot.
«Il n’aurait pas dû être ministre»
Les larmes aux yeux, Stéphane Bern a poursuivi: «Je le savais malade évidemment, on échangeait. Il me disait que ça allait. Je prenais des nouvelles auprès de son frère Jean-Gabriel... Mais ça me touche vraiment. Et vous savez, je pense... C’est horrible ce que je vais dire... Je pense qu’il n’aurait pas dû être ministre.»
Stéphane Bern explique alors que la vie de Frédéric Mitterrand n'a pas été simple, après son passage au gouvernement de Nicolas Sarkozy, de 2009 à 2012: «Il me disait 'moi ce que j’aime c’est faire de la télévision, raconter des histoires' et tout le monde lui a tourné le dos après. Quand vous entrez dans l’arène politique, que vous prenez des responsabilités, que vous êtes ministre, après les gens ne vous regardent plus.»
Et de conclure: «C’est un immense écrivain. Il avait une sensibilité, il a fait des films formidables. C’est un homme de culture.»