Corée du SudUne ex-star de K-pop libérée après cinq ans de prison pour viol en réunion
Jung Joon-young, 35 ans, était au cœur de l’un des plus grands scandales à la caméra espion du pays.
L’ancienne star de K-pop Jung Joon-young a été libérée mardi après cinq ans de prison pour viol en réunion et enregistrement vidéo illicite, dans l’un des plus grands scandales à la caméra espion en Corée du Sud.
L’ex-chanteur a été reconnu coupable de deux viols en 2016, ainsi que de s’être filmé en train d’avoir une relation sexuelle avec des femmes et d’avoir partagé les enregistrements sans leur consentement.
Portant un chapeau noir et un masque, l’homme de 35 ans est sorti de la prison de Mokpo, à quelque 350 kilomètres de Séoul, sans s’adresser aux journalistes qui l’attendaient tôt mardi, selon l’agence de presse News1.
Les caméras espion, connues sous le nom de «molka» en coréen, sont généralement utilisées par des hommes pour filmer secrètement des femmes dans des écoles, des toilettes et d’autres lieux. Le terme peut également être employé pour qualifier le fait de filmer clandestinement une relation sexuelle consentie.
«Ma vie n’est pas votre porno»
Le cas de Jung Joon-young est l’un des scandales sexuels majeurs impliquant des célébrités masculines en Corée du Sud, des affaires ayant émergé au paroxysme du mouvement #MeToo dans le pays. En 2018, des milliers de femmes avaient manifesté à Séoul, chantant: «Ma vie n’est pas votre porno».
Il a été découvert qu’une autre star de K-pop, Seungri, ancien membre du populaire boysband BIGBANG, a reçu les enregistrements de Jung Joon-young. Seungri a été reconnu coupable dans une autre affaire mêlant sexe et drogues dans sa boîte de nuit «Burning Sun».
Suicide de la chanteuse Goo Hara
Jung Joon-young a accédé à la célébrité en 2012 après un passage dans une émission de télévision. Il a ensuite connu le succès avec plusieurs titres en solo avant que le scandale n’éclate début 2019.
À cette époque, les accusations de viol n’avaient pas encore été formulées, mais l’ex-star a reconnu avoir «commis des crimes qui ne peuvent être pardonnés».
Cette même année, Goo Hara, ancienne membre du girlsband Kara, s’est suicidée après avoir été victime de chantage au «revenge porn» par un ex-petit-ami.