TrabzonDe folles scènes de violence après un match en Turquie
Les supporters de Trabzonspor ont envahi la pelouse et attaqué les joueurs de Fenerbahçe après la défaite de leur équipe. Douze arrestations.
Douze personnes ont été interpellées après les violences qui ont éclaté dimanche à l’issue d’un match du championnat turc de football à Trabzon, a annoncé lundi le ministre turc de l’Intérieur.
«Douze personnes identifiées comme étant mêlées aux incidents survenus après le match Trabzonspor-Fenerbahçe ont été interpellées», a indiqué Ali Yerlikaya sur X.
Une foule de supporters a envahi dimanche soir la pelouse du stade de Trabzonspor au coup de sifflet final d’une rencontre perdue (2-3) par leur équipe, alors que les joueurs de Fenerbahçe, l’un des trois grands clubs d’Istanbul, célébraient leur victoire.
Coup de poing au gardien
Des supporters ont menacé et attaqué les joueurs et l’entraîneur du club stambouliote, le gardien des «Canaris», Dominik Livakovic, recevant un coup de poing au visage pendant les échauffourées.
Outre les supporters qui ont envahi la pelouse, cinq personnes qui ont lancé des appels à la violence sur les réseaux sociaux ont aussi été arrêtés, a ajouté le ministre.
Dénonçant des événements «inacceptables», la Fédération turque de football (TFF) a affirmé dimanche que «les sanctions pénales nécessaires seraient imposées aux responsables de ces incidents».
Gianni Infantino réagit
Gianni Infantino, président de la FIFA; a également réagi sur X: «La violence observée après ce match est absolument inacceptable. Sur le terrain ou en dehors, elle n'a pas sa place dans notre sport ou notre société. Je l'ai déjà dit et je le répète: sans exception, dans le football, tous les joueurs doivent être en sécurité pour jouer à ce jeu qui apporte tant de joie à tant de gens partout dans le monde. J'appelle les autorités compétentes à veiller à ce que cela soit respecté à tous les niveaux et à ce que les auteurs des événements choquants de Trabzon soient tenus responsables de leurs actes.»
Les incidents de dimanche soir viennent s’ajouter à la longue liste des violences qui émaillent l’histoire du football turc. Le championnat turc avait été suspendu une semaine en décembre après l’agression d’un arbitre par le président du club d’Ankaragücü, au coup de sifflet final d’un match de première division.