Vidéo intime d’une employée diffusée à l'AS Roma

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FootballVidéo intime d’une employée diffusée à l'AS Roma

Le club de la capitale italienne a licencié deux personnes suite à une vidéo diffusée par un jeune joueur.

La vidéo a été envoyée aux joueurs de l’équipe première de la Roma, qui n'ont cependant rien à voir avec l'affaire.

La vidéo a été envoyée aux joueurs de l’équipe première de la Roma, qui n'ont cependant rien à voir avec l'affaire.

AFP

La Fédération italienne de football (FIGC) a ouvert une enquête contre un joueur de l’équipe des moins de 19 ans de l’AS Rome ayant diffusé une vidéo intime d’une employée du club qui a entraîné son licenciement.

Le tribunal de la FIGC a ouvert une enquête, a indiqué la fédération italienne à l’AFP, confirmant des informations de presse alors que cette affaire fait grand bruit en Italie, une députée de gauche ayant annoncé qu’elle interrogerait le gouvernement sur cette affaire.

Le joueur de l’AS Roma Primavera, mineur selon la presse italienne, a eu accès en novembre au téléphone portable de l’employée du club qui travaillait dans le secteur administratif sous le prétexte de devoir passer un appel à son agent.

Tentative de déstabilisation dénoncée

Toujours selon la presse, il aurait trouvé sur ce téléphone une vidéo montrant la jeune femme ayant «un rapport intime» avec son compagnon, un supérieur hiérarchique au sein du club, qui lui aussi a été licencié.

Cette vidéo a été ensuite partagée avec les joueurs de l’équipe première de la Roma. L’encadrement de l’équipe et la direction du club en ont également pris connaissance.

Dans un communiqué publié vendredi, l’AS Rome a dénoncé «une tentative claire d’attaquer et de déstabiliser le club et son groupe à un moment crucial de la saison sportive».

La Roma, actuellement 5e du Championnat d’Italie et qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue Europa où il affrontera l’AC Milan, a expliqué que «le licenciement (était) la conséquence d’une circonstance qui, en plus d’être contraire au Code de déontologie de l’entreprise (...) a objectivement déterminé l’impossibilité de poursuivre la relation de travail».

«Les faits ont été instrumentalisés pour faire croire qu’il y a discrimination sexuelle et disparité de traitement alors que la décision (de licencier) l’homme impliqué a eu lieu au même moment» que le licenciement de l’employée, a poursuivi le club.

(afp)

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