La Russie comparée à «un alcoolique» imprévisible

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De l'autre côté de la frontièreLa Russie comparée à «un alcoolique» imprévisible

«Nous vivons à côté d’un voisin qui est comme un alcoolique, ou un toxicomane, dont nous ne pouvons pas prédire les actions», a déclaré la Première ministre lettone.

La Première ministre de la Lettonie, Evika Silina.

La Première ministre de la Lettonie, Evika Silina.

Attila Husejnow/SOPA Images via ZUMA Press Wire/dpa

Interrogée sur les risques en matière de sécurité pour son pays posés par la Russie, la Première ministre de la Lettonie Evika Silina a comparé vendredi son grand voisin à «un alcoolique» imprévisible.

«Nous vivons à côté d’un voisin qui, pourrait-on dire, est comme un alcoolique ou un toxicomane, dont nous ne pouvons pas prédire les actions», a-t-elle dit à la radio publique lettone, «Nous devons être conscients que nous vivons à côté de la Russie, du Belarus».

Frontière commune de 214 kilomètres

Ancienne république de l’Union soviétique, la Lettonie est membre de l’Otan et de l’Union européenne et partage une frontière de 214 kilomètres avec la Russie. Cela suscite des inquiétudes qu’elle, ainsi que les deux autres États baltes, l’Estonie et la Lituanie, pourraient être les prochaines cibles de Moscou, en cas de victoire en Ukraine.

Les trois pays baltes sont des alliés fidèles de l’Ukraine et leurs relations avec la Russie se sont rapidement détériorées après l’invasion russe contre Kiev. En janvier, ces trois pays ont décidé de renforcer la protection de leurs frontières avec la Russie et le Bélarus, en invoquant la nécessité de dissuader et de se défendre contre les menaces militaires.

«Effrayer les pays environnants»

Mme Silina a déclaré que le président russe Vladimir Poutine, qui devrait prolonger son règne de deux décennies lors de l’élection présidentielle de la semaine prochaine, tentait «d’effrayer les pays environnants».

Le mois dernier, les ministres des affaires étrangères des pays baltes ont déclaré que le prochain scrutin russe ne serait «ni libre ni équitable», dénonçant la «répression totale» exercée par le Kremlin à l’encontre de l’opposition et des médias indépendants.

(AFP)

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