TennisDjokovic: «Ça devient de plus en plus difficile»
Le No 1 mondial s’est confié avant son entrée en lice à Indian Wells.
Le forfait de Rafael Nadal pour le Masters 1000 d’Indian Wells (Californie, États-Unis), est «triste pour le tournoi», a estimé jeudi une autre légende du tennis, le Serbe Novak Djokovic, avant son entrée en lice samedi. Ses propos recueillis en conférence de presse.
Quel sentiment vous apporte votre retour à Indian Wells?
Je suis heureux de revenir après cinq ans, le temps passe tellement vite. J’espère avoir un bon tournoi. J’ai une idée claire des tournois que je ciblerai particulièrement cette année, les Grands Chelems et les Jeux olympiques évidemment (à Paris, du 26 juillet au 11 août). C’est une approche un peu différente pour mes dernières saisons. Je suis plus sélectif, j’écoute mon corps, mon équipe.»
Pour une fois vous n’avez pas gagné l’Open d’Australie...
«J’ai souvent commencé mes saisons avec ce trophée, ce qui me donnait une bonne dose de confiance pour le reste de l’année (...) J’ai eu une saison exceptionnelle l’an dernier (trois succès en Grand Chelem, record de 24 victoires au total sur les tournois majeurs), j’ai battu des records, marqué l’histoire du sport, ça m’a demandé beaucoup d’énergie. J’ai l’impression de ne pas avoir eu le temps de me reposer et d’avoir un bon bloc de préparation comme d’habitude. C’est ainsi. Je n’ai pas joué mon meilleur tennis en Australie, contrairement à Sinner (qui l’avait battu en demi-finale de l’Open d’Australie), qui avait été un bien meilleur joueur de tennis pour une victoire méritée.»
Que pensez-vous du forfait de Rafael Nadal?
«C’est triste pour le tournoi que Rafa ait dû déclarer forfait. J’ai voyagé avec lui pour venir aux États-Unis, de façon involontaire, c’était très sympa de le voir. Je sais qu’il avait décidé de venir tôt pour absorber le décalage horaire, s’entraîner le plus possible et se préparer à jouer. Il a fait de son mieux.»
Vous sentez-vous prêt à jouer jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028?
«Tout est possible, mais je ne sais pas encore. On verra. LA-2028 c’est encore loin, mais c’est une pensée qui me donne envie. Je vais voir année après année si je reste suffisamment motivé, investi comme je l’ai été toute ma vie, ça devient de plus en plus difficile. J’aime toujours le sport, me battre au plus haut niveau, je suis toujours N.1 mondial. Pour l’instant je veux continuer, essayer encore d’écrire l’histoire, voir jusqu’où je suis capable d’aller.»