Les violences ne cessent d'augmenter contre les soignants

Publié

GenèveLes violences ne cessent d'augmenter contre les soignants

Les Hôpitaux universitaires de Genève ont dénombré un millier d'agressions l'an dernier.

R.M.
par
R.M.
LES HUG veulent inciter leurs employés à dénoncer chaque agression.

LES HUG veulent inciter leurs employés à dénoncer chaque agression.

Facebook

Les employés des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont toujours plus confrontés à des violences. «En 2023, un millier d’agressions physiques et verbales de la part de patientes et patients ont été répertoriées, dont 308 évaluées comme graves à l’égard du personnel», indique ce jeudi l’institution. Et de souligner que les atteintes graves ont presque doublé en trois ans: on en avait dénombré 166 en 2020.

Près des deux tiers (63%) des agressions ont lieu en psychiatrie. Les urgences suivent avec 17%, est-il précisé.

Les HUG notent que la hausse de ces violences a en fait débuté en 2018, avec des agents de sécurité toujours plus confrontés à de l’agressivité physique. Et que ce phénomène n’a rien de propre à Genève: en France aussi les soignants sont toujours plus ciblés.


Pour lutter contre ce phénomène qui peut impliquer de nombreuses souffrances pour les employés comme nuire aux soins, les HUG annoncent vouloir renforcer les mesures déjà en place. Soit «de nouvelles formations du personnel, un encouragement à déclarer et une campagne d’affiches internes».

En particulier, les membres de l’hôpital sont encouragés à ne rien laisser passer, car les victimes sous-déclareraient les agressions subies. «Les HUG souhaitent inciter leur personnel à annoncer systématiquement les situations de violence rencontrées. Ainsi, la procédure de déclaration des actes de violence est en cours de simplification. Cela permettra d’en assurer un meilleur suivi et de mettre en œuvre des actions préventives et correctives», est-il communiqué.

Ton opinion

29 commentaires