Dominique Tapie évoque sa détresse financière

Dominique Tapie a été contrainte lundi 4 mars par le Conseil d'État français de payer plus de 15 millions d'euros d'arriérés d'impôts et de pénalités à l'administration fiscale française.

La veuve de Bernard Tapie en a récemment parlé dans «Chez Jordan», dont la diffusion est prévue le 11 mars sur C8. Le média de Jean-Marc Morandini a publié quelques extraits en avance.

«Je suis tombée des nues en apprenant ça. En plus, je ne connaissais rien à toutes les affaires, à tous les procès. J'ai un liquidateur. Je pense qu'il va faire son travail. (...). Que voulez-vous que je fasse?», a-t-elle raconté, en soulignant qu'elle touche une retraite de 1200 euros.

«Est-ce qu'on va en prison pour ça? Je ne sais pas! (...) Pourquoi est-ce que la femme est responsable des dettes de son mari? Ce n'est pas normal!», a continué la mère de deux enfants.

Dominique Tapie révèle qu'elle n'est «pas solvable». «Il reste encore des tas de biens à vendre. J'avais un petit appartement dont j'avais hérité à 25 ans de ma grand-mère. Il a été vendu il y a six mois. Tout va partir comme ça. J'hallucine.»

Elle a également parlé du jour où elle a pensé au pire. «Quand je me suis retrouvée au Saints-Pères (ndlr: adresse de l'hôtel particulier du couple) et que tout était en train d'être saisi. Je ne savais pas où aller. J'en avais marre. De matin au soir, j'avais des commissaires-priseurs qui épluchaient tout. J'étais tellement fatiguée. Je n'arrivais pas à dormir. J'en voulais à Bernard de me retrouver dans cette situation. J'ai tenu. J'avais envie de dormir, j'avais envie de ne plus penser», a conclu Dominique Tapie.