GazaBiden met en garde contre une situation «très dangereuse»
Le président a réitéré la nécessité d'un «cessez-le-feu» avant le début du ramadan.
Joe Biden a estimé mardi qu’il «fallait un cessez-le-feu» à Gaza avant le début du ramadan, tout en maintenant la pression sur Israël pour faire entrer plus d’aide humanitaire dans l’enclave menacée de famine.
Il a estimé que la situation deviendrait «très dangereuse» en Israël et particulièrement à Jérusalem si les hostilités continuaient pendant le mois saint de l’islam, qui débutera le 10 ou 11 mars.
«Dans les mains du Hamas»
«C’est dans les mains du Hamas», a dit le président américain lors d’un bref échange avec la presse avant de prendre l’avion. Il a ajouté que «les Israéliens étaient coopératifs» et qu’une proposition «raisonnable» était sur la table pour permettre une libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens, accompagnée d’une trêve des combats.
«Il faut faire rentrer plus d’aide à Gaza, il n’y a pas d’excuses», a par ailleurs répété Joe Biden mardi à l’intention d’Israël, alors que le territoire palestinien est menacé de famine à grande échelle.
«Je travaille très dur»
«Je travaille très dur» avec les autorités israéliennes, a encore dit le président américain, au moment où Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, se trouve à Washington.
Le centriste, grand rival du Premier ministre Benjamin Netanyahu, n’a pas rencontré Joe Biden, mais il a vu lundi son conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan ainsi que la vice-présidente Kamala Harris, avant de s’entretenir mardi avec le chef de la diplomatie Antony Blinken.