Oui à la 13e rentePierre-Yves Maillard en appelle aux «forces raisonnables» pour introduire la 13e rente AVS
Le conseiller aux États était de retour au Parlement ce lundi, où il espère que le climat va changer.
- par
- Eric Felley
Le héros de dimanche a retrouvé ce lundi après-midi son lieu de travail, la salle propre en ordre du Conseil des États à Berne. Président de l'USS et conseiller aux États vaudois, Pierre-Yves Maillard (PS/VD) avoue avoir «bien dormi, mais peu». Un jour après la victoire de la 13ᵉ rente AVS, il dit avoir «beaucoup de reconnaissance pour tous celles et ceux qui ont permis cela. Et, comme je l'ai dit hier, beaucoup de fierté pour notre système démocratique».
Des messages clairs pour la droite
Est-ce que cette victoire va changer un peu l'air du Palais fédéral et les rapports entre les groupes politiques? «Il faut espérer que quelque chose change ici. Le message du peuple est quand même très fort, notamment de la base des partis UDC, PLR et le Centre. Dans ces trois forces politiques, autant sur la première initiative que sur la deuxième, les messages ont été très clairs».
«Il faut accepter cette décision»
Dimanche, les réactions de l'UDC ou du PLR ont toutefois été très hostiles après la victoire des syndicats. Comment les a-t-il prises? «Je trouve dommage, parce que le peuple a parlé encore une fois de manière claire. Il n'y a pas de clivage linguistique, ni ville-campagne, les actifs dans leur ensemble semblent avoir aussi dit oui. Je crois que c'est un signal qu'il faut accepter cette décision. Bon, c'est aussi le jour de la votation, il faut laisser passer quelque temps et après compter sur les forces raisonnables de chaque bord pour trouver des solutions rapides».
«Pour les jeunes et les familles...»
Pierre-Yves Maillard insiste sur la prise en considération des intérêts proches de population: «Il faut que les choses changent ici pour qu'on puisse trouver des compromis dans le travail parlementaire. D'une manière générale, on devrait tenir mieux tenir compte des besoins de la population, parce qu'il y a d'autres initiatives qui arrivent. On va voter en juin, par exemple, sur les primes maladie… Tous ceux qui ont dit durant cette campagne qu'il fallait faire quelque chose pour les jeunes et pour les familles, et bien maintenant l'occasion leur est donnée de le faire.»