Israël aurait «plus ou moins» accepté un accord de trêve

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Guerre Israël-HamasIsraël aurait «plus ou moins» accepté un accord de trêve

D'après un responsable américain, «les Israéliens ont accepté en principe les éléments» qui devraient conduire à un cessez-le-feu de six semaines. La balle serait dans le camp du Hamas.

Une trêve de six semaines pourrait bientôt être conclue.

Une trêve de six semaines pourrait bientôt être conclue.

Un haut responsable américain a assuré samedi qu’Israël avait «plus ou moins» donné son accord pour une trêve dans la guerre à Gaza et que désormais «la balle était dans le camp du Hamas» pour qu’elle entre en vigueur.

Les Israéliens ont accepté en principe les éléments de l’accord. La balle est dans le camp du Hamas

Un haut responsable américain

«Il y a un accord sur la table. Les Israéliens l’ont plus ou moins accepté. Et un cessez-le-feu de six semaines pourrait commencer aujourd’hui à Gaza si le Hamas acceptait de libérer une catégorie bien définie d’otages vulnérables», a dit le responsable américain.

«Des progrès significatifs»

Il a précisé que, pour l’heure, «les discussions continuaient» pour sceller un accord avant le début du ramadan, le mois saint de jeûne musulman, dans une semaine. «Les Israéliens ont accepté en principe les éléments de l’accord. La balle est dans le camp du Hamas», a-t-il insisté.

«Il y a eu des progrès significatifs ces dernières semaines, mais comme toujours, il n’y a pas d’accord tant que tout n’est pas décidé», a ajouté ce haut responsable, qui a requis l’anonymat, lors d’un échange avec la presse.

Améliorer l'aide humanitaire

Il a précisé que la trêve de six semaines était conçue comme une «première phase», avec l’objectif d’arriver à «quelque chose de plus durable», afin en particulier de pouvoir augmenter massivement l’aide humanitaire.

Cet entretien, lors duquel deux autres hauts responsables de la Maison Blanche sont intervenus, a porté par ailleurs sur les premiers largages d’aide des Américains sur le territoire palestinien, bombardé et assiégé par Israël, et menacé de famine.

Ces largages d’aide humanitaire ou d’éventuelles livraisons par voie maritime, une autre option étudiée par Washington, «ne peuvent pas se substituer à la nécessaire entrée de l’aide par autant de voies terrestres que possible», a insisté un haut responsable.

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