ConflitSept otages sont morts dans des frappes israéliennes à Gaza
Les informations données par la branche armée du Hamas confirme que les otages sont morts sous les bombardements.
La branche armée du Hamas a affirmé vendredi soir que sept otages retenus dans la bande de Gaza avaient péri au cours des dernières semaines dans des «bombardements» israéliens sur le territoire palestinien.
«Au cours des dernières semaines, nous avons confirmé la mort d’un certain nombre de nos combattants et celle de sept prisonniers ennemis dans la bande de Gaza à la suite des bombardements sionistes», a déclaré dans un communiqué Abou Obeida, le porte-parole des brigades al-Qassam, la branche armée du mouvement islamiste Hamas.
Les combattants du Hamas ont affirmé que trois otages, dont le mouvement islamiste avait diffusé une vidéo jeudi, figuraient parmi ces sept morts. Ils ont précisé que les noms des quatre autres otages décédés allaient être révélés lorsqu’ils seraient «confirmés».
Il n’a pas été possible vendredi de confirmer ces décès présumés de source indépendante.
Les brigades al-Qassam ont fait cette annonce peu après le début du shabbat, pause hebdomadaire dans la tradition juive, et sur fond de pourparlers en vue d’une nouvelle trêve dans les combats entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Le Qatar, les États-Unis et l’Égypte tentent d’arracher avant le début du ramadan, qui devrait commencer cette année vers le 11 mars, un accord prévoyant une trêve de six semaines associée à une libération d’otages en échange de prisonniers palestiniens.
Environ 250 personnes ont été enlevées et emmenées à Gaza durant l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre en Israël qui a entraîné la mort de 1 160 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes.
Selon les autorités israéliennes, 130 otages y sont encore retenus, dont 31 seraient morts, après la libération de 105 otages en échange de 240 Palestiniens incarcérés par Israël lors d’une première trêve fin novembre.
En représailles à l’attaque du 7 octobre, Israël a juré d’anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et son offensive terrestre et aérienne a fait plus de 30 000 morts à Gaza, en grande majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Les brigades al-Qassam avaient affirmé récemment que «plus de 70» otages pourraient avoir été tués dans des frappes israéliennes à Gaza.
Les familles des otages exhortent le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu à accepter une nouvelle trêve pour permettre des libérations.