FranceBruno Vandelli accusé d'agression sexuelle: cinq anciens élèves témoignent
Après la plainte de Yanis Marshall, plusieurs jeunes hommes ont décidé de raconter leurs histoires avec le chorégraphe.
- par
- F.D.A.
Lorsque Yanis Marshall a accusé Bruno Vandelli d'agressions sexuelles sur mineur, il a ajouté qu’au moins douze autres garçons auraient été victimes. Dans «Le Parisien», on découvre le témoignage de cinq anciens élèves contre le chorégraphe.
L'un d'eux, Mathieu, s'était exprimé face à tout le centre de formation de danse «Bruno Vandelli» situé sur la Côte d'Azur. Il affirme avoir reçu énormément de messages «pervers» et ajoute que le chorégraphe aurait frotté son sexe contre lui durant des entraînements.
«Il vous promet des solos, des stages, une carrière. Mais si vous refusez ses avances, vous n’existez plus». La mère du jeune homme a déposé plainte, peut-on lire dans le média.
«J’aurais bien aimé être ton infirmier»
Bruno Vandelli a répondu à Mathieu dans une lettre, quelques jours plus tard, dans laquelle il s'est dit «traumatisé» et soutient qu'il n'a jamais eu de problème dans sa carrière.
Pourtant, d'autres jeunes hommes ont témoigné auprès du quotidien. Christophe, âgé de 12 ans au moment des faits, rapporte par exemple avoir un reçu un SMS de Bruno Vandelli, après une blessure aux adducteurs, lui disant: «J’aurais bien aimé être ton infirmier pour te soigner l’entrecuisse.»
L'ancien élève affirme avoir été sous son emprise pendant dix ans. Il explique que le danseur s’entoure d’une «cour» composée de ses élèves préférés, toujours des garçons: «Ils sont flattés d’être choisis. Ils deviennent ensuite ses proies.»
Même situation pour Marc, qui aurait conservé des messages «sans équivoque». Benjamin et John auraient aussi eu droit à des avances.
Bruno Vandelli dénonce un «lynchage médiatique»
Interrogé par le média français, Bruno Vandelli a démenti toutes les accusations. Il se dit victime d’un «lynchage médiatique» et a ajouté: «Quand j’entends certains me décrire comme un pédophile, cela me rend malade! Moi qui enseigne depuis 45 ans, si j’étais un violeur, ça se saurait.»