Retrouvée morte dans une benne à ordures d’un hôpital

Une femme de 85 ans a été retrouvée sans vie dans un conteneur à poubelles de l’hôpital d’Aix-en-Provence. Elle s’était rendue deux jours plus tôt aux urgences de l’établissement hospitalier puis s’était volatilisée. Sa famille est scandalisée.

La sordide histoire a débuté vendredi dernier, le 23 février, vers 13h30, lorsqu’une femme a accompagné sa mère aux urgences. Atteinte par une maladie neurologique dégénérative, l’octogénaire souffrait de démence, relate «La Provence».

Après de longues heures d’attente, la femme de 85 ans est placée dans un box vers 19 heures. Sa fille n’a plus le droit d’être à ses côtés et, même si elle est très mécontente de cette situation, elle finit par s’en aller.

Mais vers 21h45 elle reçoit un coup de téléphone de l’hôpital: sa mère a disparu.

Sa fille retourne aux urgences. Elle demande à voir les images de vidéosurveillance, mais on lui répond que l’employé en charge du dispositif est en congé… Personne ne trouve de trace de la disparue.

Samedi, des pompiers participent à des recherches, mais toujours rien. Sa fille se démène: «On était près d'une vingtaine à sa recherche. On a fouillé partout dans l'hôpital. L'hôpital n'a pas bougé, personne n'a rien fait», s'indigne-t-elle dans le quotidien français.

La terrible découverte a finalement eu lieu dimanche. Vers 15 heures, la disparue est retrouvée sans vie dans un conteneur à ordures, au sous-sol de l’hôpital.

Les images de vidéosurveillance ont par la suite été visionnées. Elles montrent la patiente de 85 ans au-sous-sol le vendredi vers 20h45. Puis, on voit qu’elle est entrée d’elle-même dans la benne à ordures. «Elle souffre d’une fragilité psychologique et de crises de démences régulières. Elle a divagué et a pu accéder d’elle-même au sous-sol. L’enquête atteste qu’elle est entrée seule dans ce container», a communiqué le parquet.

Les investigations continuent. L’hôpital, de son côté, a aussi ouvert une enquête interne pour «événement indésirable grave». La fille de la défunte, outrée, va porter plainte contre l’établissement.