FranceAnouchka Delon: «Mon père dit: qu'on me laisse crever en paix»
La fille d'Alain Delon est soulagée de la saisie des 72 armes à feu à Douchy.
- par
- F.D.A.
Anouchka Delon a donné une nouvelle interview le 28 février. Après son entretien avec «Elle», elle s'est confiée sur France Inter concernant sa bataille avec ses frères entre médias interposés. «Ce sont des choses qui devraient rester en famille et pas être déballées», a expliqué celle qui habite à Genève. «Ce sont des problèmes de riches, c’est indécent.»
L'actrice de 33 ans a également confirmé qu'Alain Delon «n’a plus envie de se faire soigner» à cause des polémiques à répétition qui touchent la famille. «Mon père n’a pas envie de parler. Il dit: «Qu’on me laisse crever en paix.» Et ce qu’il se passe, c’est tout sauf le laisser crever en paix», a-t-elle raconté.
«J’ai honte d’être là, face à vous»
«J’ai l’impression d’être dans un mauvais film», a-t-elle continué, avant de résumer qu'elle vit «un enfer personnel depuis le mois de septembre». En effet, son fils de 4 ans a été diagnostiqué avec une maladie rénale. «Quand je suis chez mon père, je suis inquiète pour mon fils, quand je suis avec mon fils, je suis inquiète pour mon père. C’est un enfer parce que c’est absurde, abject et très agressif. Je n’ai pas envie de polémiquer par médias interposés, c’est ridicule. J’ai honte d’être là, face à vous.»
Anouchka Delon a réaffirmé que cette affaire est pire que celle des Hallyday. «Eux, ils ont eu la décence de se déchirer après sa mort. Je croyais qu’on s’aimait.»
«C'est un mode de vie chez mon père»
Enfin, elle a évoqué les 72 armes et 3 000 munitions trouvées au domicile de son père, à Douchy. «C’est quelque chose qui a toujours fait partie de la famille. C’est presque un mode de vie chez mon père, ça le regarde. C’est sa passion. Et nous, on a grandi là-dedans.»
Mardi, son avocat indiquait à l’AFP qu’Anouchka «est rassurée maintenant que ces armes ont disparu de la propriété pour un tas de raisons. Elle était assez inquiète compte tenu du climat un peu particulier qui y règne», précisait Me Frank Berton.