États-UnisWashington débloque 53 millions de dollars d’aide pour Gaza
Cet argent a pour but de protéger les personnes qui apportent leur aide dans la zone en guerre. Avec de la nourriture, des médicaments et d'autres nécessités dont les gens ont besoin sur place.
Les États-Unis ont annoncé mardi une nouvelle aide humanitaire de 53 millions de dollars pour les Palestiniens, une haute responsable américaine appelant à protéger les travailleurs humanitaires dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.
L’Agence américaine pour le développement international (USAID) a indiqué que l’aide transiterait par le Programme alimentaire mondial et des ONG, alors qu’Israël et les puissances occidentales se détournent de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
Annonçant l’aide dans une vidéo diffusée depuis la Jordanie, Samantha Power, administratrice de l’USAID, a déclaré que cette nouvelle assistance «doit parvenir aux personnes dans le besoin».
«Les travailleurs humanitaires qui, sur le terrain à Gaza, risquent leur vie pour apporter de la nourriture à des personnes qui en ont désespérément besoin doivent être protégés», a-t-elle déclaré.
«Ils doivent savoir qu’ils peuvent faire leur travail sans se faire tirer dessus et tuer», a-t-elle ajouté, sans nommer ni Israël ni le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza.
Cette aide porte à 180 millions de dollars le montant total de l’aide d’urgence accordée par les États-Unis aux Palestiniens depuis l’attaque lancée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, qui a riposté en lançant une campagne militaire sans relâche à Gaza.
Selon l’ONU, 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées de famine dans la bande de Gaza assiégée par Israël.
L’Unrwa emploie quelque 30 000 personnes dans les territoires occupés palestiniens, au Liban, en Jordanie et en Syrie.
Mais l’agence, dont le financement par les États-Unis et d’autres pays a été suspendu, est au centre d’une controverse depuis qu’Israël a accusé 12 de ses employés d’avoir été impliqués dans l’attaque du 7 octobre.