Un gendarme tue un homme armé d'un couteau

Publié

FranceUn gendarme tue un homme armé d'un couteau

L'agent a été placé en garde à vue et est sous enquête après une intervention dans le Var.

Une enquête a été ouverte contre le gendarme pour «homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique». (Image d'illustration)

Une enquête a été ouverte contre le gendarme pour «homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique». (Image d'illustration)

Facebook/Gendarmerie

Un gendarme a été placé en garde à vue mercredi 21 février après avoir mortellement blessé un homme porteur d'un couteau lors d'une intervention au domicile de celui-ci, dans la commune des Arcs (Var), a annoncé le parquet de Draguignan.

Le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie nationale est intervenu chez cet homme en fin d'après-midi, sur demande de la police municipale, «suite à des faits d'outrage sur personnes dépositaires de l'autorité publique», a précisé dans un communiqué Pierre Couttenier, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Draguignan. Selon cette même source, l'homme était connu pour «ses antécédents judiciaires et susceptible de présenter des troubles mentaux».

Entrée forcée

Quand les gendarmes se sont présentés à son domicile, l'homme aurait jeté sous sa porte un «produit inflammable», qui s'est déversé dans les parties communes de l'immeuble. Redoutant, «pour la sécurité des riverains», que l'homme ne mette feu au produit, ils ont alors forcé l'entrée de son domicile mais le suspect se serait précipité sur eux «armé d'un couteau». C'est à ce moment-là que l'un des gendarmes a ouvert le feu avec son arme de service, le blessant mortellement.

Une enquête de flagrance du chef «d'homicide volontaire par personne dépositaire de l'autorité publique» a été ouverte et confiée par le parquet de Draguignan à l'inspection générale de la gendarmerie nationale et la section de recherches de Marseille. L'IGGN sera chargée de déterminer les conditions de l'intervention des gendarmes et de l'utilisation de son arme par le tireur.

La section de recherche, elle, va devoir se pencher sur les faits initiaux ayant justifié l'intervention des forces de l'ordre, précise le communiqué du magistrat.

(afp)

Ton opinion