Affilié à l'idéologie néonazie, un festival de black metal interdit

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LyonAffilié à l'idéologie néonazie, un festival de black metal interdit

La préfecture du Rhône scelle le sort de «Call of Terror» qui devait se tenir le 24 février, date anniversaire de la création du parti nazi.

Le festival devait se tenir le 24 février dans la région lyonnaise.

Le festival devait se tenir le 24 février dans la région lyonnaise. 

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L’organisation d’un festival de black metal affilié à l’idéologie néonazie dans la région de Lyon, dans l’est de la France, a été interdite, a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture du Rhône.

Intitulé «Call of Terror», le festival devait avoir lieu dans un lieu inconnu le 24 février, date anniversaire de la création en 1920 en Allemagne du parti nazi.

Dans un arrêté du 19 février, la préfecture a mis en avant l’affiliation des organisateurs «à la mouvance national-socialiste», «la dénomination des groupes» – comme «Leibwätcher» (garde du corps) en référence à la division SS chargée de la protection rapprochée d’Adolf Hitler – et leurs liens avec la mouvance néonazie.

Participation d'un groupe polonais controversé

Elle pointe aussi la présence en tête d’affiche du groupe polonais Graveland, connu «pour ses morceaux à la gloire du Troisième Reich» et affilié au mouvement National Socialism Black Metal lié au réseau «Blood and Honour», dissous en juillet 2019 par décret ministériel.

Le festival «constitue, par son objet même, un trouble majeur à l’ordre public immatériel en raison de l’atteinte portée à la dignité humaine par l’idéologie qu’elle promeut», détaille la préfecture.

Les autorités considèrent que le festival «est susceptible de donner lieu à des propos incitant à la haine raciale et à la violence (....) en particulier à l’encontre des juifs ainsi qu’à l’apologie des crimes commis par les nazis pendant la seconde guerre mondiale».

Le festival a été annoncé sur les réseaux sociaux, sans autre indication de lieu que «région Rhône-Alpes». Ce qui, selon la préfecture, démontre une «volonté de dissimulation».

(AFP)

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