Jeu vidéo«Mario vs. Donkey Kong», retour gagnant sur Switch
Ce qui fut un temps un jeu Game Boy Advance s'est offert une cure de jouvence d'une redoutable efficacité.
- par
- Jean-Charles Canet
Jeu de réflexion réclamant un tantinet de dextérité, «Mario vs. Donkey Kong» a obtenu un replâtrage de luxe sur la Nintendo Switch. Le jeu était sorti dans une version Game Boy Advance en 2004.
Le concept est, comme d'habitude pour les productions maison de Nintendo, d'une géniale simplicité. Le gorille caractériel vole, dans une usine, des jouets à l'effigie de Mario. Au plombier de parcourir une succession de niveaux puzzles pour rejoindre Donkey Kong et récupérer les objets de merchandising. C'est crétin, c'est absurde, léger dans l'autodérision, c'est du Nintendo, quoi.
Refonte graphique
Le jeu a bien sûr bénéficié d'une refonte graphique sévère et de commandes parfaitement adaptée à la console de salon qui est aussi une console portable. Chaque monde que Mario doit visiter est composé de 6 épreuves et de deux niveaux finaux. Les épreuves ressemblent à un mini-jeu de plateforme, il s'agit généralement pour Mario de trouver une clé et la ramener à la serrure d'une porte ou à se saisir d'une sorte de boule de plastique transparente contenant une effigie du plombier sans doute tombée du sac de Donkey Kong.
L'avant-dernier niveau consiste à conduire des minis Mario (qui suivent le Mario grandeur nature comme des lemmings) à bon port. Le dernier est une sorte de combat de boss qui consiste à étourdir Donkey Kong qui, une fois touché quelques fois, s'enfuit avec sa grosse besace vers un nouveau monde... Et de nouvelles épreuves.
Pour réussir un niveau parfait, et obtenir une étoile jaune, il s'agit de récolter tous les petits paquets-cadeau éparpillé sur l'écran.
Une formule éprouvée
On ne se souvient pas de la version Game Boy Advance mais ce «Mario vs. Donkey Kong» a tout du jeu Nintendo parfait. Il est joli, très simple à prendre en main, mais doté d'une progression de la difficulté (avec des nuances) machiavélique. Côté technique, rien à dire tout est parfaitement huilé. Chaque chose est à sa place, la bonne comme de bien entendu. Et puis il y a toujours ce petit humour enfantin qui caresse le gamer dans le sens du poil. Aucune originalité dans le concept, mais sans que l'on puisse reprocher quoi que ce soit tant la formule frise la perfection.
«Mario vs. Donkey Kong» était sans doute un jeu désarmant en 2004. Il l'est resté.