FranceUn jeune grièvement blessé dans un accident avec la police
Samedi à Saint-Denis, peu après 1h du matin, le conducteur d'un scooter est entré en collision avec un véhicule de la police municipale. Une enquête a été ouverte.
Un jeune homme circulant à scooter a été blessé dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dans une collision avec une voiture de la police municipale, a indiqué la préfecture. Cet homme de 24 ans va porter plainte pour «tentative d’homicide volontaire», a annoncé samedi soir son avocat à l’AFP.
«Selon les premiers témoignages et les images que j’ai pu consulter, le véhicule SUV (de la police) aurait percuté la moto délibérément car il roulait à une vitesse assez élevée en sachant que (le deux-roues) allait arriver» sur son côté, a affirmé à l’AFP Me Nabil Boudi, selon qui «le choc aurait pu être fatal».
Peu après 1h du matin, le conducteur du deux-roues, qui se livrait à du rodéo urbain, est entré en collision avec le véhicule des forces de l’ordre au niveau du 60 avenue de Stalingrad, selon la version de la préfecture. Les pompiers sont intervenus pour prodiguer les premiers soins et évacuer le blessé vers l’hôpital où il a subi une opération pour une fracture ouverte à la jambe.
Pronostic vital pas engagé
Samedi à midi, le préfet de Seine-Saint-Denis a publié un communiqué sur X dans lequel il «dément catégoriquement le décès de l’individu impliqué dans l’accident survenu cette nuit,» contredisant des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux. «Ce dernier a été pris en charge par les secours. Il est actuellement hospitalisé et son pronostic vital n’est pas engagé», précise le communiqué.
Plusieurs vidéos circulant sur les réseaux sociaux, consultées par l’AFP, montrent un scooter à terre à côté d’une voiture de police municipale aux gyrophares allumés, ou encore des agents de la police nationale assurant un périmètre de sécurité autour des pompiers qui prenaient en charge le blessé. A la mi-journée, le parquet a annoncé qu’une enquête pour blessure involontaire avait été ouverte et confiée à la sûreté territoriale de Seine-Saint-Denis.