Alexeï Navalny: pluie de réactions, Poutine qualifié de «monstre»

Poutine doit être «puni» pour les atrocités commises, a dit Ioulia Navalnaïa, la femme d'Alexeï Navalny. «Je voudrais que Poutine, tout son personnel, tout son entourage, tout son gouvernement, ses amis, sachent qu’ils seront punis pour ce qu’ils ont fait à notre pays, à ma famille et à mon mari. Ils seront traduits en justice et ce jour viendra bientôt».

Le Président français Emmanuel Macron accuse la Russie de «condamner à mort» les «esprits libres».

«Sa mort en colonie pénitentiaire nous rappelle la réalité du régime de Vladimir Poutine. À sa famille, ses proches et au peuple russe, la France présente ses condoléances», a déclaré de son côté Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie française.

Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, a qualifié Poutine de «monstre».

Moscou porte «une lourde responsabilité» dans sa mort, a estimé le ministre norvégien des Affaires étrangères. Espen Barth Eide.

«Quelle que soit votre opinion sur Alexeï Navalny en tant qu’homme politique, il vient d’être brutalement assassiné par le Kremlin. C’est un fait et c’est quelque chose qu’il faut savoir sur la vraie nature du régime actuel de la Russie», a déclaré le président letton Edgars Rinkevics, sur le réseau social X.

L’UE tient «le régime russe» pour «seul responsable», dit le président du Conseil européen Charles Michel.

Premier ministre du Royaume-Uni, Rishi Sunak déplore une «immense tragédie» pour le peuple russe.

Alexeï Navalny a «payé son courage de sa vie», a déploré vendredi le chancelier allemand Olaf Scholz qui s’est dit «très attristé». «Celui qui s’engage pour la démocratie doit craindre pour sa sécurité et sa vie, et c’est pourquoi nous sommes tous très tristes», a ajouté Olaf Scholz.

Poutine doit «rendre des comptes pour ses crimes», dit le Président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky.

Le dissident russe Oleg Orlov dénonce «un crime du régime» de Poutine.

La Russie «doit répondre à de sérieuses questions», avertit le chef de l’Otan.

L’Espagne «exige que soient éclaircies les circonstances de sa mort», demande José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères.

L’ex-député d’opposition Dimitri Goudkov accuse Poutine du «meurtre».

Le financier britannique Bill Browder, qui fait campagne contre la corruption après avoir eu des déboires en Russie, a accusé Vladimir Poutine d’avoir «assassiné» Alexeï Navalany.

Poutine est «responsable» de la mort de Navalny, selon le chef de la diplomatie polonaise.

«Nous ne leur pardonnerons jamais» la mort de Navalny, assure le Premier ministre polonais.

«Si c’est confirmé, c’est une terrible tragédie», dit le conseiller à la sécurité nationale américain Jake Sullivan dans un entretien avec la radio NPR. «Étant donnée la longue et sordide tendance du gouvernement russe à nuire à ses opposants, des questions évidentes se posent sur ce qui vient de se passer».

Le prix Nobel russe de la paix Dmitri Mouratov qualifie la mort de Navalny de «meurtre».

Alexeï Navalny est «devenu immortel», affirme l’écrivain russe en exil Boris Akounine.

Pour le joueur d'échec Garry Kasparov, Poutine a «assassiné lentement et publiquement» Navalny.

Le Président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, se dit «bouleversé» par la mort de Navalny, «injustement emprisonné par le régime de Poutine».

Pour le secrétaire d'État américain, Anthony Blinken, «La Russie est responsable».

Alexeï Navalny «était le courage fait homme» et «c’est précisément pour cela» que «Poutine et ses sbires l’ont emprisonné, déporté, puis tué,» a réagi sur X l’eurodéputé Raphaël Glucksmann.

La mort de Navalny, un «signe de la brutalité de Poutine», dit la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris.

Le chef de la diplomatie britannique David Cameron a averti vendredi que le président russe Vladimir Poutine devrait «rendre des comptes».

«J’ai été extrêmement bouleversée d’apprendre la mort d’Alexeï Navalny. Il a été victime de la violence répressive de l’État russe», a déclaré l'ex-chancelière fédérale d’Allemagne Angela Merkel dans un communiqué.

La mort de Navalny est un nouvel «avertissement» pour le monde, estime la Présidente du Conseil des ministres d'Italie, Giorgia Meloni.

La Première ministre estonienne, Kaja Kallas, dénonce «le régime voyou» russe.

Le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit «indigné» par la mort en prison d’Alexeï Navalny, et a appelé à la «fin des persécutions» en Russie, dans un communiqué diffusé vendredi.

Le président de la chambre basse du Parlement russe, Viatcheslav Volodine, a estimé que les dirigeants occidentaux et ukrainien étaient responsables. «Leurs noms sont bien connus: du secrétaire général de l’Otan et des dirigeants américains à (l’allemand Olaf) Scholz, le (britannique) Rishi Sunak et (l’ukrainien) Volodymyr Zelensky, tous sont coupables de la mort de Navalny. Ce sont eux, avec leurs nombreuses décisions ratées (...) qui profitent de sa mort», a-t-il écrit sur Telegram, sans expliciter cette accusation, mais en accusant les Occidentaux de vouloir «détruire la Russie».

Les accusations et critiques occidentales envers Moscou sont «absolument inacceptables», a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a demandé une «enquête complète, crédible et transparente». «Le secrétaire général est choqué par les informations sur la mort en détention de l’opposant Alexeï Navalny, a précisé le porte-parole Stéphane Dujarri.

Joe Biden a affirmé vendredi que le président russe Vladimir Poutine et «ses voyous» étaient responsables de la mort de l’opposant russe. Il s'est dit «scandalisé». «Nous ne savons pas exactement ce qui s’est passé», a ajouté Joe Biden. «Mais il n’y a aucun doute que c’est la conséquence de quelque chose que Poutine et ses voyous ont fait».