Poutine a trouvé le journaliste Tucker Carlson trop mou

Publié

RussiePoutine a trouvé le journaliste Tucker Carlson trop mou

Le président russe s'attendait et souhaite des questions difficiles et un comportement agressif, mais rien n'est venu.

Tucker Carlson a souvent laissé Vladimir Poutine parler longtemps sans l'interrompre.

Tucker Carlson a souvent laissé Vladimir Poutine parler longtemps sans l'interrompre.

TCN

Le président russe Vladimir Poutine s’est d'abord dit mercredi reconnaissant au présentateur américain Tucker Carlson pour son interview très regardée. «Puisque nous ne sommes pas en mesure d’avoir un dialogue direct aujourd’hui, nous devrions être reconnaissants à Monsieur Carlson de pouvoir le faire par son intermédiaire», a déclaré Vladimir Poutine, interrogé par un journaliste et dans des propos diffusés par le Kremlin.

Vladimir Poutine s’est toutefois dit «pas pleinement satisfait» par cette longue interview, la première qu’il a accordée à un journaliste occidental depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, diffusée la semaine et regardée plus de 200 millions de fois sur X.

Surpris de ne pas avoir été interrompu

Le président russe a dit qu’il s’attendait à un comportement «agressif» et des «questions difficiles» de l’ex-animateur star de Fox News. «J’étais non seulement préparé à cela, mais je le souhaitais, car cela me donnerait l’occasion de répondre de la même manière», a dit Vladimir Poutine. Or, Monsieur Carlson a «essayé de m’interrompre à plusieurs reprises, mais de façon surprenante», a poursuivi le président russe, qui a néanmoins vanté la «patience» du journaliste conservateur américain, qui a notamment écouté une longue leçon d’histoire très subjective de Vladimir Poutine lors de cet entretien.

«Mais il y allait fort, à sa manière. Selon son plan», a encore affirmé Vladimir Poutine, qui s’est par ailleurs plaint que ses propos aient ensuite été «déformés» en Occident. Dans ce message de plus de deux heures à l’adresse des Américains et Européens, M. Poutine a notamment assuré qu’une défaite de la Russie en Ukraine était «impossible» tout en se disant prêt à un «dialogue» avec les Occidentaux.

(afp)

Ton opinion

15 commentaires