Il s'était échappé: la police kényane arrête le suspect dans un meurtre commis aux États-Unis

La police kenyane a déclaré mercredi avoir repris un homme qu’elle avait arrêté pour le meurtre présumé de sa petite amie aux États-Unis, mais qui s’était ensuite évadé, faisant la Une des journaux.

Détenu dans un poste de police dans l’attente de son extradition vers les États-Unis pour le meurtre de Margaret Mbitu, dont le corps a été retrouvé l’an dernier dans un parking d’aéroport, Kevin Kang’ethe s’était échappé la semaine dernière.

«Nous avons ré-arrêté le suspect et il est maintenant en garde à vue», a déclaré à l’AFP le chef de la police de Nairobi, Adamson Bungei.

Il a précisé que Kevin Kang’ethe se cachait chez un parent dans la banlieue de Nairobi, où la police l’a retrouvé mardi en fin de journée après une chasse à l’homme de plusieurs jours.

«Il va maintenant être présenté au tribunal pour répondre des accusations d’évasion pendant une détention légale en attente d’une extradition», a-t-il déclaré.

Son évasion avait été un affront pour la police, M. Bungei qualifiant ces événements d'»embarrassants».

Les autorités américaines et kenyanes avaient lancé une chasse à l’homme après que Margaret Mbitu eut été retrouvée poignardée à mort, dans un parking de l’aéroport Logan de Boston en novembre.

Un mandat d’arrêt avait été délivré à l’encontre de Kang’ethe, celui-ci ayant fui les États-Unis pour son Kenya natal, où il a été arrêté fin janvier.

La police a déclaré que le suspect, âgé de 40 ou 41 ans selon les médias, avait pris le large en profitant d’avoir été extrait de sa cellule mercredi dernier, pour un entretien avec son avocat.

Au moment de l’évasion, le commandant du poste de police tenait une réunion dans son bureau avec des policiers spécialisés dans la lutte anticriminalité, a indiqué la police, précisant que des agents s’étaient lancés à la poursuite de l’homme sans réussir à l’attraper.

Quatre officiers de police, deux membres de la famille et l’avocat de Kevin Kang’ethe ont été arrêtés pour être interrogés dans le cadre de son évasion et sont toujours en détention.