Un Américain condamné à la prison en Russie clame son innocence

Publié

MoscouUn Américain condamné à la prison en Russie clame son innocence

Un tribunal l'accuse de violences sexuelles sur les enfants qu'il a eus avec son épouse russe, mais cela ne pourrait être qu'un prétexte.

David Barnes a été arrêté en 2022 alors qu'il venait voir ses enfants que son ex-femme avait ramené en Russie.

David Barnes a été arrêté en 2022 alors qu'il venait voir ses enfants que son ex-femme avait ramené en Russie.

Carol Barnes

Un tribunal de Moscou a condamné mardi à 21 ans de prison un citoyen américain, David Barnes, arrêté début 2022 en Russie et accusé de «violences sexuelles» contre ses deux enfants alors qu’ils vivaient aux États-Unis.

Dans un communiqué, le tribunal précise qu’il purgera sa peine dans «une colonie pénitentiaire à régime sévère». Selon la presse américaine, David Barnes, 65 ans, était en conflit avec son ex-femme russe pour la garde de leurs deux enfants.

Il est accusé par les enquêteurs russes d’avoir abusé sexuellement de ses deux fils au Texas, entre 2014 et 2018, alors qu’ils avaient moins de six ans. L’Américain dément ces accusations et a plaidé non coupable. Il avait été arrêté en Russie en janvier 2022, lors d’un séjour pour voir ses enfants, selon la presse américaine.

Sa femme est recherchée aux États-Unis

Selon ABC News, les autorités du Texas avaient mené une enquête sur les accusations de violences sexuelles soulevées par son ex-femme, mais avaient abandonné l’affaire, faute de preuves. Son ex-femme, Svetlana Koptyaeva, est elle-même recherchée par la justice aux États-Unis après avoir été accusée d’avoir illégalement faire sortir ses enfants du pays, toujours selon ABC News.

Ces dernières années, plusieurs citoyens américains ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines en Russie. Washington, qui soutient Kiev face à l’armée russe depuis deux ans, accuse Moscou de vouloir les échanger contre des Russes détenus aux États-Unis. La semaine dernière, le président russe Vladimir Poutine a affirmé qu’il était possible de trouver un accord pour la libération du journaliste américain Evan Gershkovich, détenu en Russie depuis presque un an.

(afp)

Ton opinion