FranceMis en examen pour un viol dans les WC des urgences
Un homme d'une trentaine d'années a été placé en détention, accusé de «viol sur personne vulnérable».
Un trentenaire accusé du viol samedi d’une jeune femme de 18 ans dans les toilettes du service des urgences du Centre hospitalier universitaire (CHU) Purpan de Toulouse a été mis en examen et placé en détention provisoire, a-t-on appris mardi auprès du parquet.
Les faits se seraient produits samedi aux alentours de 23 heures. La victime, qui s’était présentée aux urgences, était sortie fumer une cigarette lorsque le suspect, un homme sans domicile fixe âgé de 30 ans, l’a accostée.
«Ils ont commencé à échanger. Il lui a demandé où étaient les toilettes. Elle lui a montré les toilettes et elle explique qu’après, il l’a violée», a précisé le parquet de Toulouse.
Une information judiciaire a été ouverte lundi pour viol sur personne vulnérable.
Ce sont les services de sécurité de l’hôpital qui ont interpellé le suspect et l’ont mis à disposition de la police.
Autre agression le même soir
Le CHU a indiqué mardi dans un communiqué qu’une seconde patiente avait été victime d’une agression sexuelle le même soir, dans le même service, mais souligné que «ces deux signalements n’ont pas de lien entre eux» et que «les circonstances sont différentes».
Dans ce deuxième cas, une patiente hospitalisée aux urgences «aurait été agressée par un autre patient lui aussi pris en charge par ce service», précise l’hôpital.
«Le personnel soignant, qui a constaté la présence du patient aux côtés de cette patiente, est immédiatement intervenu afin d’éloigner celui-ci et de s’assurer de l’état de santé de la jeune femme», selon le CHU.
Les patientes ont été prises en charge pour un soutien psychologique et les familles ont été rencontrées par l’équipe médicale et la direction. Un accompagnement psychologique a également été mis en œuvre pour les professionnels du service et la direction a rencontré mardi des représentants du personnel, selon la même source.
Plus de 220'000 patients par an
L’hôpital salue également la réaction «immédiate et exemplaire» des professionnels de santé présents et des équipes de sécurité et «condamne fermement ces actes».
Selon le communiqué, «les enquêtes concernant ces deux agressions présumées de patientes sont actuellement en cours, diligentées par le parquet». Ce dernier n’était pas joignable dans l’immédiat pour apporter des précisions sur la seconde agression.
Le CHU, dont le service des urgences reçoit plus de 220'000 patients par an, mobilise «plus de 150 personnes et près de 600 caméras de vidéoprotection» pour assurer la sécurité de ses sites, précise le communiqué.