Assaut du Capitole«Il n’y avait pas de fusils, il n’y avait rien», se défend Trump
L'ancien président américain a de nouveau certifié ne pas avoir provoqué une insurrection le 6 janvier 2021.
L’ancien président Donald Trump, candidat à la présidentielle de novembre, a de nouveau assuré jeudi ne pas avoir poussé à une insurrection lors de l’assaut du Capitole, au moment où la Cour suprême débattait de sa possible inéligibilité.
Le 6 janvier 2021, «il n’y avait pas de fusils, il n’y avait rien (...) si vous jetez un œil à ce que j’ai dit juste après (...) vous verrez des déclarations très belles, qui font vraiment chaud au cœur», a-t-il affirmé depuis sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago en Floride.
Archifavori des primaires républicaines
Le Républicain a assuré avoir suivi dans la matinée les échanges à la Haute Cour à Washington, où les neufs juges doivent désormais décider s’il mérite d’être disqualifié, à moins de neuf mois du scrutin présidentiel.
L’actuel archifavori des primaires républicaines a indiqué espérer que le discours de ses avocats ait été «bien reçu» par les juges, et a dit «s’en remettre» à la Cour suprême, à majorité conservatrice.
Victime d'une machination
Pour autant, l’ancien président n’a pas manqué de se dépeindre en victime d’une machination politique, mettant en avant ses récentes victoires éclatantes aux primaires républicaines.
«Est-il possible de dire à la personne qui est en tête partout: "Hé ! Nous n’allons pas vous laissez vous présenter"? Vous savez, je pense que c’est très difficile à faire, mais je m’en remets à la Cour suprême», a-t-il ainsi déclaré.
Donald Trump a saisi la haute juridiction pour obtenir l’annulation de la décision en décembre de la justice du Colorado le déclarant inéligible et ordonnant son retrait des bulletins dans cet État de l’ouest du pays.
«Se battre comme des diables»
Des centaines de partisans du président avaient envahi le 6 janvier 2021 le siège du Congrès américain, peu après un discours enflammé de Donald Trump au cours duquel il les avait appelés à se «battre comme des diables». Ce jour-là, les élus devaient certifier les résultats de l’élection de 2020, remportée par Joe Biden.
Tant que la Cour suprême n’aura pas rendu son verdict, les bulletins devront encore inclure le nom de Donald Trump dans le Colorado comme dans le Maine, un autre État qui a pris une décision similaire.