La Révolte agricole Suisse démontre la nécessité de faire vivre le patrimoine culinaire

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Nous vivons une période de crises politiques et climatiques qui nous amène à un profond questionnement et à un besoin de retour aux sources.

La globalisation de l’agriculture et de notre alimentation montre aussi clairement ses limites. Les mouvements et les actions en faveur des circuits courts et d’une production agricole basée sur l’agroécologie et les savoirs locaux tracent la voie pour une alimentation plus saine, raisonnée et donc plus savoureuse. Le développement des circuits courts permet de renouer le dialogue entre les producteurs et les consommateurs et d’adapter l’offre à la demande locale.

Nous partageons la vision d’une agriculture familiale qui assure la transformation des produits sur l’exploitation et dans les environs, en collaboration étroite avec les artisans des métiers de bouche.

Vente directe favorisée

Cette manière de faire favorise la vente directe des produits et refonde les processus de production pour mieux répondre aux attentes des consommateurs. Les marchés locaux et territoriaux sont essentiels pour regagner de l’indépendance et privilégier ainsi la transformation des systèmes agroalimentaires, afin d’améliorer la résilience et la durabilité de notre alimentation.

Le patrimoine culinaire suisse à un rôle important à jouer dans cette évolution en permettant de redécouvrir, de partager et de faire évoluer nos savoir-faire et les traditions liées à notre alimentation. C’est la source principale de notre motivation et de notre engagement pour le faire vivre et le faire connaître.

Olivier Girardin & Astrid Gerz, Patrimoine culinaire suisse

Plus d’infos:
Patrimoine culinaire suisse
Livre: «Le patrimoine culinaire suisse» de Paul Imhof publié aux éditions Infolio, 712 pages.

En partenariat avec «La Semaine du Goût»

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