Emmanuel Macron s'arrête dans un bar-tabac dans le Doubs

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InsoliteEmmanuel Macron s'arrête dans un bar-tabac dans le Doubs

Le chef de l'État français a fait forte impression en arrivant à l'improviste dans le village de Roulans.

Eric Felley
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Emmanuel Macron en discussion avec le patron du bar-tabac, Marcel Gauffre.

Emmanuel Macron en discussion avec le patron du bar-tabac, Marcel Gauffre.

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Alors qu'il était en déplacement avec son staff pour visiter une exploitation agricole dans le Doubs, le président français Emmanuel Macron s'est arrêté mardi à l'improviste dans un bar-tabac de Roulans (1200 habitants), non loin de Besançon. Pour le patron des lieux, Marcel Gauffre, la surprise a été totale.

Il devait être 15h30: «J’étais assis dans mon bureau, quand mon employée est venue me trouver pour me dire qu’Emmanuel Macron venait d’arriver, entouré de gardes du corps. Je lui ai dit en rigolant : «T’as pas d’autres conneries à raconter?», relate «L'Est Républicain». C'était la vérité.

Concurrence

Puis, le président a commandé un espresso et s'est entretenu avec le gérant: «Je lui ai serré la main et ensuite, il est allé discuter avec les clients au bar. (...) Je lui ai parlé du métier de buraliste, que c’était difficile avec la concurrence des autres pays limitrophes et des trafics de tabac».

Pays limitrophes? Voulait-il parler de la Suisse? Non, il parlait surtout du Luxembourg. Toujours est-il qu'Emmanuel Macron a passé près de trois quarts d'heure de son temps présidentiel dans l'établissement. «Il était très accessible, très convivial, relate le patron. Les gens lui racontaient leurs problèmes de la vie».

«Une fois dans sa vie»

Interrogé par BFMTV, le gérant confirme qu'il est encore sous le choc: «On est un petit établissement, dit-il, dans un petit village de campagne. Voir le président de la République qui débarque comme ça avec tout son monde autour de lui, c'est quelque chose. C’est une fois dans sa vie».

Le déplacement du président dans le Doubs n’avait pas été annoncé par l'Elysée en raison de la volonté du président «d’échanger sans filtre et sans caméra avec les gens». Il n'y a pas eu de caméra donc, mais quelques photos.

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