Meta va signaler toute image générée par l'IA

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Risques de désinformationMeta va signaler toute image générée par l'IA

Le géant américain annonce vouloir mettre en place le nouvel étiquetage «dans les prochains mois».

Ex Facebook, Meta réagit à l’approche de plusieurs élections majeures qui se tiendront cette année dans divers pays

Ex Facebook, Meta réagit à l’approche de plusieurs élections majeures qui se tiendront cette année dans divers pays

IMAGO/Aleksander Kalka

Le géant américain Meta va identifier «dans les prochains mois» toute image générée par l’intelligence artificielle (IA) qui sera publiée sur ses réseaux sociaux, a-t-il annoncé mardi, une mesure déjà en oeuvre avec son propre outil de génération d’images.

«Dans les prochains mois, nous étiquetterons les images que les utilisateurs publient sur Facebook, Instagram et Threads lorsque nous pourrons détecter des indicateurs conformes aux normes de l’industrie indiquant qu’elles sont générées par l’IA», a annoncé Nick Clegg, le responsable des affaires internationales de Meta, dans une note de blog.

Par lui et par les autres

Si Meta a déjà mis en place ces étiquettes sur les images créées à partir de son outil Meta AI depuis son lancement en décembre, «nous voulons pouvoir le faire aussi avec des contenus créés avec des outils d’autres entreprises», comme Google, OpenAI, Microsoft, Adobe, Midjourney, ou encore Shutterstock, a-t-il ajouté.

«Nous sommes en train de construire cette capacité dès maintenant et, dans les prochains mois, nous commencerons à appliquer des étiquettes dans toutes les langues prises en charge par chaque application», a encore souligné le dirigeant.

Désinformation ou mésinformation

Cette annonce survient alors que l’essor de l’IA générative fait craindre que des personnes n’utilisent ces outils pour semer le chaos politique, par le biais de la désinformation ou de la mésinformation, à l’approche de plusieurs élections majeures qui se tiendront cette année dans divers pays où vit presque la moitié de la population mondiale.

Si Nick Clegg admet que cet étiquetage à grande échelle, par le biais notamment de marqueurs invisibles, «n’éliminera pas» totalement le risque de production de fausses images («deepfakes»), «cela minimiserait certainement» sa prolifération «dans les limites de ce que la technologie permet actuellement».

Pas parfait

«Ce n’est pas parfait, la technologie n’est pas encore tout à fait au point, mais c’est la tentative la plus avancée de toutes les plateformes jusqu’à présent pour fournir une transparence significative à des milliards de personnes dans le monde», a insisté M. Clegg auprès de l’AFP.

(afp)

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