L'UBS tire un trait sur une année historique en milliards

«Avec l’acquisition de Credit Suisse, 2023 a été une année charnière dans l’histoire d’UBS. Grâce aux efforts exceptionnels de tous nos collègues, nous avons stabilisé la franchise et avons réussi d'énormes progrès dans l'intégration». Dans un communiqué diffusé ce mardi, le patron de la plus grande banque suisse, Sergio Ermotti, s'est dit satisfait de l'exercice écoulé d'UBS, marqué par le rachat de Credit Suisse au mois de mars. 

Malgré des pertes de 785 millions de dollars au troisième trimestre et de 279 millions de dollars au quatrième, l'année se solde par un bénéfice de 29 milliards de dollars, soit 25 milliards de francs suisses environ. 

«De plus, poursuit le patron, des clients nous ont confié 77 milliards de dollars de nouveaux capitaux nets depuis l'acquisition et ont fait confiance à nos conseils dans un environnement géopolitique et macroéconomique difficile. Alors que nous passons à la phase suivante de notre parcours, nous nous concentrerons sur la restructuration et l’optimisation des activités combinées».

Il avertit que les progrès de la banque «au cours des trois prochaines années ne se mesureront pas en ligne droite», mais la stratégie de l'UBS est «claire»: «Avec une échelle et des capacités améliorées dans nos principales franchises client et une meilleure discipline en matière de ressources, nous favoriserons une croissance durable à long terme et une croissance plus élevée».

Il estime que d’ici fin 2026 et au-delà, cette stratégie «permettra de générer une valeur significative pour toutes nos parties prenantes et de rester un partenaire économique, un employeur et un contribuable fiable dans les communautés dans lesquelles nous opérons».

Les actionnaires peuvent être satisfaits. Ils vont recevoir pour 2023 un dividende de 0,70 dollar par action, soit 27% de plus qu'en 2022.