Un avion d’Easyjet a failli se crasher dans le Léman

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Transport aérienUn avion d’Easyjet a failli se crasher dans le Léman

Un appareil avec 157 passagers à bord s'est beaucoup trop rapproché des eaux, alors qu'il était en approche de l’aéroport de Genève Cointrin.

Un Airbus de la compagnie Easyjet, avec 157 passagers à bord, s’est retrouvé dangereusement près de la surface du Léman, le 5 novembre dernier. (Image d'illustration)

Un Airbus de la compagnie Easyjet, avec 157 passagers à bord, s’est retrouvé dangereusement près de la surface du Léman, le 5 novembre dernier. (Image d'illustration)

AFP

Un Airbus de la compagnie Easyjet, avec 157 passagers à bord, s’est retrouvé dangereusement près de la surface du Léman lors de son approche de l’aéroport de Genève Cointrin, le 5 novembre dernier, révèle mardi la «Tribune de Genève».

Pour une raison encore inexpliquée, l’Airbus A320 Neo immatriculé G-UZLO, qui reliait Edimbourg en Écosse à Genève s’est retrouvé à quelque 230 mètres de la surface de l’eau, à un endroit où son altitude aurait dû être plus de trois fois supérieure.

Remise des gaz

«Lors de l’approche de la piste 22, l’avion est descendu nettement en dessous de l’alignement de descente et l’équipage de conduite a entamé une remise des gaz», confirme le Service suisse d’enquête de sécurité – l’autorité chargée de mener des enquêtes sur les accidents et incidents survenant notamment dans le domaine de l’aviation civile – dans un rapport dit de première information très succinct publié le 16 janvier.

Easyjet est une compagnie low-cost créée en 1995 et elle n’a jamais connu de crash. L’aéroport de Genève est un des principaux hub de l’entreprise, qui est la deuxième compagnie low-cost d’Europe, derrière Ryanair.

Selon la «Tribune de Genève», la tour de contrôle de l’aéroport de Genève Cointrin a alerté l’équipage en même temps que celui-ci était aussi averti de l’altitude trop faible par le système d’alerte du bord.

Erreur humaine?

Pour l’heure, il n’y a pas d’explication au fait que l’avion volait beaucoup trop bas, mais un pilote et un ancien contrôleur aérien, ayant souhaité conserver l’anonymat et interrogés par le journal, semblent pointer du doigt l’erreur humaine.

«Je ne sais pas ce qu’il s’est passé dans le cockpit ce jour-là, mais c’est là que doit se trouver la clé de l’explication», analyse le pilote interrogé par nos confrères.

Les spécificités géographiques genevoises et l’approche attribuée à l’avion en provenance d’Écosse pourraient avoir joué un rôle dans l’incident, parce qu’elle demande aux équipages d’amorcer une descente rapide après avoir passé le Jura, souligne le quotidien.

La compagnie interrogée par l’AFP n’a pas répondu dans l’immédiat mais elle a indiqué à la «Tribune de Genève» que les pilotes ont été temporairement suspendus de leurs fonctions, «ce qui correspond aux pratiques et procédures d’Easyjet».

(afp)

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