«Tout est prévu»: Line Renaud détaille ses dernières volontés

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France«Tout est prévu»: Line Renaud détaille ses dernières volontés

À 95 ans, la star dit vouloir mourir dans sa chambre, «avec la jolie vue sur Paris».

R.M.
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R.M.
«Tout est organisé», a souligné Line Renaud, à propos de ses obsèques.

«Tout est organisé», a souligné Line Renaud, à propos de ses obsèques.

«Sept à huit»

Line Renaud publie son autobiographie, «Merci la vie!» À cette occasion, elle veut dire adieu à son public et, à 95 ans, parle tranquillement de sa mort, tout en plaidant à nouveau pour que la France se dote d’une loi permettant de choisir sa fin.

La chanteuse et comédienne était l’invitée de «Sept à huit», dimanche soir sur TF1. Apparaissant sereine face caméra, la nonagénaire a raconté avoir planifié son dernier voyage.

Elle veut mourir chez elle, dans sa maison de Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne. «C’est bien spécifié, je veux rester ici, être dans mon lit, dans ma chambre, avec la jolie vue sur Paris et mourir ici. Tout est organisé. Je me vois chez moi avec les gens qui sont autour de moi, mes amis les plus proches. Tout est prévu depuis le départ ici à l’arrivée à Saint Sulpice. Même la liste des amis à inviter», a-t-elle détaillé.

«Mon ultime liberté»

Sur son autobiographie, elle a précisé qu’elle pourrait aussi, s’il le fallait, servir d’adieu à son public. «La mort peut arriver subitement. Donc, j’avais envie de leur dire au revoir, car le public m’a suivi toute sa vie. Au cas où il m’arrive quelque chose et que je n’ai pas eu le temps de le faire», a-t-elle commenté.

Figure du combat pour le droit de mourir dans la dignité, Line Renaud a martelé: «Si je dois souffrir, je veux partir tout de suite. C’est mon ultime liberté. Choisir sa mort».

Une loi en la matière est attendue depuis longtemps en France. Un projet de loi sur l’aide active à mourir sera examiné «avant l’été», vient de promettre le premier ministre Gabriel Attal, rappelle «Le Parisien».

«Quand il n’y a vraiment plus rien à faire, que la médecine est d’accord, pourquoi prolonger la souffrance?», a-t-elle interrogé. Et d’ajouter: «On a choisi sa vie, on doit pouvoir choisir sa mort. D’ailleurs, ça viendra, c’est en cours de route». Line Renaud a précisé en avoir «parlé à Macron».

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