Allez la Suisse!Flavie et Jérémy: «Avant Pékin Express, on n'avait jamais fait du stop»
La célèbre télé-réalité de compétition reprend ce jeudi 8 février sur M6 avec un binôme valaisan à son bord. Interview.
- par
- Laurent Flückiger
Deux jeunes valaisans participent à la saison 18 de «Pékin Express» sur M6: Flavie (de Chalais) et Jérémy (de Grône). Elle a 21 ans, étudie les arts dramatiques au Conservatoire de Genève, lui a 22 ans, est en dernière année de bachelor en philosophie et en histoire et sciences des religions à l'Université de Lausanne. Ils se sont rencontrés au collège.
Jeudi 8 février à 21 h 10, nous les découvrirons avec leurs gros sacs à dos rouges à Bali. Leur but: atteindre Hanoï au Vietnam en traversant l'Indonésie et la Malaisie avec un euro en poche par jour. Interview.
Qui a eu l’idée de participer à «Pékin Express»?
Flavie: C'est moi. Je regarde l'émission depuis toujours. J'aime beaucoup voyager et faire des rencontres, et c'est une aventure qui réunit tout ça. Et qui se fait à deux. Alors, c'était évident que ça allait être avec Jérémy. Il faut me supporter!
D’après vous, qu’est-ce qui a plu à M6 dans votre candidature?
Jérémy: On ne s'est jamais pris la tête, on était nous-mêmes dès le début. On voit très vite notre lien qui est très fort.
F.: Notre exotisme, le fait qu'on soit Suisses, leur plaisait.
La production vous décrit comme des «originaux qui partagent la même passion insolite: la danse de salon».
F.: L'an dernier, j'ai proposé à Jérémy de faire des cours de danse à deux...
J.: ...et je me suis laissé embarquer. (Rires.) On fait de la valse, du cha-cha-cha, du tango et du rock'n'roll.
Comment vous vous êtes préparés pour votre participation à «Pékin Express»?
J.: Sur le plan sportif, on n'était pas les plus prêts! (Rires.) J'étais en plein examen avant le tournage, je suis juste allé marcher un peu plus loin que d'habitude avec mes parents.
F.: Je ne suis pas très sportive. J'avais décidé d'aller désormais à la piscine à vélo, et le premier jour, je me suis fait une entorse à un genou! Avant «Pékin Express», je n'avais jamais fait d'autostop.
J.: Moi, une seule fois! Ça demande du culot, que moi, je n'avais pas, j'avais peur de déranger. Du coup, «Pékin Express» a été une expérience formatrice.
F.: Cette peur de déranger, c'est très suisse, je pense. Alors que les Français sont plus grande gueule.
Flavie, votre objectif est de gagner, Jérémy, lui, c’est plutôt rêver. Vous n’aviez pas l’impression de traîner un boulet?
F.: Oh non! Jamais! On est supercomplémentaires et c'était important pour moi de savoir que je pouvais aussi me reposer sur lui.
Qu’est-ce qui a traversé votre esprit quand le top départ de l’aventure a été donné?
F.: Un mélange d'excitation et d'appréhension, avec ensuite toujours la peur d'être éliminés. Quand on nous a annoncé les pays au programme, ça faisait très envie.
J.: On est rarement partis en voyage que les deux et jamais si loin. J'ai ce souvenir marquant, quand ça a démarré, que j'allais enfin découvrir tout ce qu'il y avait autour de moi.