FranceAccusé de viol, Gérard Miller répond dans une longue lettre
Plusieurs femmes ont témoigné contre le psychanalyste. Il les aurait agressées sexuellement sous hypnose.
- par
- F.D.A.
Plusieurs femmes ont témoigné dans «Elle» et accusent le psychanalyste Gérard Miller d'agressions sexuelles et d'un viol. Si l'ex-chroniqueur de Laurent Ruquier a nié les faits dans le même article, il a également publié une longue réponse sur X, le 31 janvier.
«Rien de ce que j'ai perçu ne m'indiquait qu'elles voulaient mettre un terme à la situation, car sinon à l'instant même j'y aurais mis un terme», s'est-il d'abord justifié.
En ce qui concerne sa pratique de l'«hypnose» sur ces les présumées victimes, il a affirmé: «Je ne l'ai jamais pratiquée dans mon cabinet, avec des patients, mais pas davantage à mon domicile.» Il a dit que, ce qui rend «particulièrement insupportable l'incrimination du magazine, c'est «qu'il sous-entend que j'aurais accrédité dans un de mes livres la possibilité des crimes sous hypnose, alors que j'y abordais justement les controverses du XIXème siècle sur l'impossibilité même d'en commettre.»
Il a souligné: «Avec les femmes, j'ai la conviction de n'avoir contraint personne, prenant au pied de la lettre tout embarras, tout refus, et ce tout particulièrement quand je m'engageais sur le chemin de la séduction.» Avant d'insister une dernière fois: «Il n'y a jamais eu quoique ce soit qu'on puisse qualifier d'agression sexuelle ou, pire, de viol.»