Nouvelle attaque de drones et missiles russes durant la nuit

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Guerre en UkraineNouvelle attaque de drones et missiles russes durant la nuit

Un supermarché et des maisons d’habitation auraient été endommagés lors de l’attaque.

Le mur d'un immeuble résidentiel endommagé par une attaque de drones à Kharkiv, tôt le 31 janvier 2024.

Le mur d'un immeuble résidentiel endommagé par une attaque de drones à Kharkiv, tôt le 31 janvier 2024.

AFP

La Russie a mené une nouvelle attaque nocturne contre l’Ukraine avec 20 drones et trois missiles balistiques, ont indiqué mercredi les forces armées ukrainiennes soulignant que la défense aérienne a abattu une douzaine d’engins. L’Ukraine, qui subit des bombardements aériens russes depuis près de deux ans, a appelé ses alliés occidentaux à renforcer ses systèmes défensifs.

L’armée de l’air ukrainienne a précisé que les forces russes ont lancé 20 drones d’attaque de conception iranienne, ainsi que trois missiles balistiques. Les systèmes de défense aérienne ukrainienne, principalement dans les régions du sud et de l’est du front, ont abattu les drones, selon la même source qui ne mentionne pas les missiles.

Les autorités ont communiqué peu d’informations à ce stade sur les dégâts causés par cette nouvelle attaque. La police de la région de Kharkiv (est), frontalière avec la Russie, a cependant indiqué qu’un supermarché et des maisons d’habitation avaient été endommagés lors de l’attaque.

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré cette semaine que l’Ukraine avait pour priorité de reprendre le contrôle de son espace aérien, cette année, afin de progresser sur le front.

«Redoubler d’efforts» pour soutenir militairement l’Ukraine

Cinq chefs de gouvernement de l’UE, dont le chancelier allemand Olaf Scholz, ont appelé mercredi les Etats membres à «redoubler d’efforts» dans leur soutien militaire à l’Ukraine contre l’invasion russe avant un sommet crucial des 27. «Nous devons redoubler d’efforts afin de garantir le maintien de notre soutien aussi longtemps qu’il le faudra», déclarent Olaf Scholz, Mette Frederiksen (Danemark), Petr Fiala (République tchèque), Kaja Kallas (Estonie) et Mark Rutte (Pays Bas) dans une tribune publiée dans le quotidien Financial Times.

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