Ils «s’amusaient» à pousser des cyclistes dans des fossés

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FranceIls «s’amusaient» à pousser des cyclistes dans des fossés

Deux hommes qui auraient agressé des cyclistes par «pure idiotie» sont jugés ce mercredi.

R.M.
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Les deux agresseurs ont fait une douzaine de victimes, selon la justice.

Les deux agresseurs ont fait une douzaine de victimes, selon la justice.

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Le tribunal correctionnel de Toulouse, en Haute-Garonne, doit juger ce mercredi deux hommes pour une étrange série d’agressions. À bord de leur voiture, ils auraient dangereusement harcelé de nombreux cyclistes, quitte à les envoyer à l’hôpital.

Les deux jeunes hommes sont accusés d’avoir sévi dans la région, huit mois durant, principalement sur les routes étroites de la vallée de la Save, précise «Le Parisien».

Le conducteur et son copilote auraient poussé dans des fossés les amateurs de vélo qui avaient le malheur de croiser leur route. Douze ont été identifiées. Certains sont tombés car la voiture leur avait coupé la route. D’autres parce que l’homme assis sur le siège passager les avaient poussés. Des derniers, encore, ont essuyé des coups alors qu’ils étaient sur leur selle. Et certains ont entendu les occupants de la voiture «se marrer» tandis qu’ils étaient malmenés.

Une mâchoire et une clavicule cassée

Des cyclistes s’en sont sortis sans trop de mal. Mais on dénombre aussi une épaule luxée, une clavicule cassée, une mâchoire brisée, détaille le quotidien français. Deux victimes bien amochées ont eu respectivement 14 et 24 jours d’incapacité totale de travail.

Ces agressions auraient pu encore plus mal se terminer. Nombre de cyclistes, mis au courant, évitaient d’ailleurs soigneusement la zone.

Grâce à des téléphones portables qui ont borné près des lieux lors des attaques, les gendarmes ont identifié deux individus, deux jeunes hommes de 22 et 20 ans, qui sont cousins. Placés en garde à vue le 22 décembre, ils ont clamé leur innocence.

«Il semblerait qu’ils aient agi par pure idiotie », a commenté dans «Le Parisien» Brice Zanin, avocat de quatre victimes.

Poursuivis pour «violences volontaires en réunion», les deux prévenus risquent jusqu’à 5 ans de prison.

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