«Miracle»: une septuagénaire survit 20 heures dans le Doubs

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Frontière franco-suisse«Miracle»: une septuagénaire survit 20 heures dans le Doubs

Une Française de 71 ans est tombée dans la rivière vendredi. Elle a été retrouvée samedi vers 14 heures.

R.M.
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R.M.
Pour les gendarmes du Doubs, la femme retrouvée est une vraie miraculée.

Pour les gendarmes du Doubs, la femme retrouvée est une vraie miraculée.

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Une femme de 71 ans est une vraie miraculée, relate la presse française. Elle a passé une vingtaine d’heures seule dans les eaux glaciales du Doubs, à la frontière franco-suisse. Mais a finalement pu être secourue après cet interminable calvaire.

L’histoire débute vendredi par une balade d’une femme invitée à passer quelques jours avec un couple d’amis à Goumois (Doubs), côté français. Vers la fin de la marche, ils se séparent.

La septuagénaire doit rejoindre ses amis pour le repas du soir. Mais elle ne viendra jamais. À 21 heures, la gendarmerie est prévenue.

Les agents vérifient le chalet dans lequel loge la septuagénaire. Elle n’est pas repartie chez elle: ses affaires sont bien là. Mais aucune trace d’elle.

Plus beaucoup d'espoir

Les forces de l’ordre tentent alors de géolocaliser son téléphone portable. En vain. «Avec les réseaux français et suisses qui se chevauchent, il n’est pas possible d’obtenir de réponse probante», précise «L’Est Républicain».

Lancées, les recherches ne donnent d’abord rien. Et plus les heures passent, plus l’inquiétude grandit. D’autant que samedi matin, un chien de la brigade cynophile « marque» au bord du Doubs. Si la malheureuse est tombée dans l’eau, en plein hiver, avec une eau glaciale, ses chances de survie sont plus que maigres.

Les recherches se poursuivent cependant. Et juste avant 14 heures, samedi, les gendarmes sont contactés. Une Française affirme avoir entendu des cris venant du côté suisse du Doubs, toujours non loin de Goumois.

Agrippée à des branchages

Les secouristes trouvent alors la femme de 71 ans, en partie dans la rivière, agrippée à des branchages. Elle est en hypothermie mais bien vivante. Prise en charge par les secours suisses, elle a finalement été héliportée au CHU Jean-Minjoz, à Besançon.

Selon son témoignage, elle a trébuché vendredi vers 18 heures, tombant dans le Doubs et ne parvenant jamais à s’en extraire durant la longue nuit qui a suivi. Une vraie «miraculée», selon les gendarmes français.

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