PartenariatL'important c'est le rose...
J’ai un gros souci d’éducation avec mes deux enfants : ils ne mangent pas de fondue. Mangeaient, devrais-je dire.
J’ai un gros souci d’éducation avec mes deux enfants : ils ne mangent pas de fondue. Mangeaient, devrais-je dire.
Par les temps qui courent, ce met végétarien bien de saison a toute sa place sur nos tables, en plaine comme en montagne.
Les grandes découvertes culinaires étant souvent liées au hasard, j’ai inventé, il y a quelques jours, la fondue rose, la couleur préférée de ma fille, – passant après 20 minutes de cuisson à l’orange, couleur préférée de mon fils.
Je vous livre ici mon secret: sur un bon fond de vin blanc bio sec agrémenté d’ail, j’ai ajouté le jus de cuisson des betteraves rouges de midi. On y a tous retrouvé la fameuse onctuosité du gruyère bio du Val de Ruz, avec une texture encore plus goûteuse et voluptueuse qu’à l’accoutumée.
Une pointe de bicarbonate et le résultat a été sans appel: caquelon «poutzé» en moins de temps qu'il n'en faut pour dire «miam». Le dicton disant qu’on mange d’abord avec les yeux s’est vérifié.
Pour mon plus grand bonheur, mes chers rejetons m’ont à nouveau réclamé cette semaine de manger une fondue… en couleur ! La discussion a été vive sur la teinte à adopter; cette fois, c’est le vert qui a été choisi.
Le résultat était somme toute assez réussi, bien qu’un peu pâle. Cette fois, je refuse de vous céder la recette : faites vos essais ! Et surtout n’allez pas tirer de conclusion politique quant au choix des couleurs.