Ses «envies d'attentat» sont prises au sérieux

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JuraSes «envies d'attentat» sont prises au sérieux

En évoquant un état dépressif dans un questionnaire, un élève s'est joué un mauvais tour. 

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
On ne plaisante pas au Centre jurassien d'enseignement et de formation,

On ne plaisante pas au Centre jurassien d'enseignement et de formation,

lematin.ch/Vincent Donzé

La justice jurassienne n'a pas pris à la légère des menaces d'attentat exprimées dans le cadre d'un travail d'étude mené au Centre jurassien d'enseignement et de formation. Dans un questionnaire portant sur la santé mentale, un élève a été pris au sérieux quand il a exprimé en fin d'année dernière un sentiment dépressif, comme le rapporte «Le Quotidien Jurassien».

Pour verbaliser les conséquences de son état supposé, l'élève en formation a indiqué avoir des «envies d'attentat». De quoi inquiéter l'auteur de l'étude, puis le directeur de l'école. Alertée, la police a transmis le dossier au Ministère public.

40 jours-amendes

L'élève suspect a assuré qu'il s'agissait d'un canular, mais la justice y a vu des «menaces alarmant la population». Sa blague à deux balles pourrait lui coûter cher puisque le voilà sous le coup de 40 jours-amende avec sursis pendant deux ans.

De plus, l'amende et les frais dépassent 500 francs, mais surtout, comme le souligne le «QJ», le délit vaut un casier judiciaire au prévenu. Ce plaisantin n'a pas marqué des points ni avec l'école, ni avec son patron.

Le Centre jurassien d'enseignement et de formation n'ayant pas pris d'autre sanction, l'élève condamné a pu poursuivre sa formation.

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