«Au train où vont les choses, tous les otages vont mourir»

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Manifestations en Israël«Au train où vont les choses, tous les otages vont mourir»

Des milliers de manifestants exigent le retour des otages du Hamas et le départ de Benyamin Netanyahou, dont les décisions «ne sont pas prises pour le bien du pays».

Les manifestants ont défilé sur la place Habima de Tel-Aviv, pour certains munis de pancartes fustigeant le chef du gouvernement, avec des slogans tels que «le visage du mal» et réclamant des «élections maintenant».

Les manifestants ont défilé sur la place Habima de Tel-Aviv, pour certains munis de pancartes fustigeant le chef du gouvernement, avec des slogans tels que «le visage du mal» et réclamant des «élections maintenant».

AFP

Des milliers d’Israéliens ont manifesté, samedi, dans le centre de Tel-Aviv, pour exiger le retour des otages détenus dans la bande de Gaza ainsi que des élections anticipées pour évincer le Premier ministre Benyamin Netanyahou.

Les manifestants ont défilé sur la place Habima, pour certains munis de pancartes fustigeant le chef du gouvernement, avec des slogans tels que «le visage du mal» et réclamant des «élections maintenant».

Forte pression sur Netanyahou

Benyamin Netanyahou fait face à une intense pression pour obtenir le retour des otages enlevés le 7 octobre, lors d’une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, puis emmenés dans la bande de Gaza, où Israël livre depuis une guerre contre ce mouvement palestinien. Sur les 250 personnes enlevées, une centaine ont été libérées à la faveur d’une trêve, fin novembre, et 132 sont encore à Gaza. Parmi elles, 27 sont mortes sans que les corps n’aient été restitués.

«Au train où vont les choses, tous les otages vont mourir. Il n’est pas trop tard pour les libérer», a plaidé, samedi, Avi Lulu Shamriz, le père de l’un des otages tués à Gaza.

«Au train où vont les choses, tous les otages vont mourir. Il n’est pas trop tard pour les libérer»

Avi Lulu Shamriz, père de l’un des otages tués à Gaza

L’attaque du 7 octobre aurait entraîné la mort de 1140 personnes en Israël, pour la plupart des civils. À Gaza, près de 25’000 personnes, en grande majorité des femmes, enfants et adolescents, ont été tuées par les bombardements et les opérations militaires, selon le Ministère de la santé du Hamas.

Benyamin Netanyahou dit vouloir poursuivre la guerre jusqu’à ce que l’organisation soit «éliminée».

«Il essaye seulement de rester au pouvoir»

«Tout le monde dans le pays, à l’exception de sa coalition toxique, sait que ses décisions ne sont pas prises pour le bien du pays, qu’il essaye seulement de rester au pouvoir», critiquait, samedi, Yair Katz, 69 ans. «Nous voulons tous qu’il démissionne.»

Chef du gouvernement israélien de 1996 à 1999, puis de 2009 à 2021, Benyamin Netanyahou occupe de nouveau le poste depuis les élections de 2022, après avoir constitué une coalition avec des partis ultra-orthodoxes et d’extrême droite. Avant même le 7 octobre, il a été confronté à des manifestations de rue massives, contre une réforme de la justice que son gouvernement tentait de faire adopter.

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