EspaceLa NASA a perdu le contact avec son hélicoptère sur Mars
«Ingenuity» était en train d’effectuer son 72e vol sur la planète rouge quand l’agence spatiale américaine a perdu le contact avec lui. Tout espoir n’est pas perdu.
La NASA a perdu le contact avec son petit hélicoptère «Ingenuity» sur Mars, alors que celui-ci était en train d’effectuer son 72e vol, a annoncé l’agence spatiale, en disant chercher une façon de rétablir la communication.
L’appareil, qui ressemble à un gros drone, était devenu, en 2021, le premier engin motorisé à effectuer un vol sur une autre planète. Il était arrivé sur Mars avec le rover «Perseverance», qui sert de relais pour transmettre les données entre l’hélicoptère et la Terre.
«Ingenuity» a bien atteint une altitude de douze mètres durant son vol réalisé jeudi, a expliqué la NASA vendredi soir. Mais «durant sa descente, les communications entre l’hélicoptère et le rover se sont terminées plus tôt, avant l’atterrissage».
Interruption imprévue
Les équipes en charge de l’hélicoptère «analysent les données disponibles et réfléchissent aux prochaines étapes pour rétablir la communication avec l’hélicoptère», a ajouté l’agence spatiale américaine. Le vol avait été planifié pour «vérifier les systèmes de l’hélicoptère, après un atterrissage plus tôt que prévu durant le vol précédent».
Sur X (ex-Twitter), le Jet Propulsion Laboratory de la NASA, en charge de l’engin, a également fait savoir que le rover «Perseverance» ne pouvait actuellement pas voir «Ingenuity», mais que ses équipes «pourraient rouler plus près pour une inspection visuelle».
La NASA a déjà momentanément perdu le contact avec l’hélicoptère par le passé, notamment pour une longue période d’environ deux mois, l’année dernière, mais cette interruption là était alors prévue.
«Ingenuity», qui ne pèse que 1,8 kg, n’était à l’origine censé décoller que cinq fois, mais la mission a dépassé toutes les attentes. Au total, l’hélicoptère a parcouru dix-sept kilomètres et volé jusqu’à une altitude de 24 mètres.
Remarquable longévité
Sa longévité est remarquable, sachant notamment qu’il doit survivre aux nuits glaciales martiennes, en se réchauffant grâce à des panneaux solaires qui chargent ses batteries la journée. Il est ainsi devenu le compagnon de route du rover «Perseverance», dont la mission est de chercher des traces de vie ancienne sur Mars.