Coup de gueuleFlavie Flament: «Mon postérieur vous contemple»
L'animatrice a publié une photo de ses fesses pour faire taire ses détracteurs. Elle est revenue sur ce geste dans l'émission «Clique».
- par
- L. F.
Un cliché de ses fesses. C'est ce qu'avait publié Flavie Flament sur ses réseaux sociaux juste avant son passage dans «50 minutes Inside», le 6 janvier. Il s'agissait là d'une réaction à certaines critiques gratuites qu'elle avait reçues. En découvrant le lancement de l'émission, des internautes avaient cru bon de juger négativement le physique de l'animatrice.
«Ceci est une lune, un popotin, un pétard. Les fesses d’une femme qui, cette année, fêtera ses 50 ans. Alors que mon entretien dans «50 minutes Inside» est annoncé pour demain sur Instagram, je lis, dans un commentaire, que je suis «méconnaissable» depuis ma prise de poids», avait écrit Flavie Flament en légende d'une photo d'elle en noir et blanc.
«Pour vous dire de vous aimer»
Et de poursuivre: «Ça tombe bien: je ne cherche pas à être reconnue, j’aspire juste à être connue. Pour ce que je suis, depuis toujours. Pour ce que je deviens aussi.»
Flavie Flament avait aussi rappelé son parcours, son viol à 13 ans, le diktat de la minceur à l'adolescence, sa torture pour être «couture» à la une des magazines ou sur les plateaux de télévision. Alors, elle avait montré ses «fesses de joie», ses «fesses de vie!» «pour inviter les ignorants à se taire, mais surtout, surtout, pour vous dire de vous aimer».
«On ne veut pas regarder les rondeurs»
Mouloud Achour a voulu revenir avec Flavie Flament sur cet épisode dans son émission «Clique», mercredi 17 janvier. Elle a raconté qu'elle a eu envie d'écrire un texte et elle avait ce cliché sur son téléphone. «Je l'ai prise et moi, j'aime bien ces histoires qui s'écrivent avant même qu'on s'en rende compte, nous. La vie m'a fait prendre cette photo. Et cette photo aujourd'hui, elle a 160 000 likes sur Instagram», a dit l'ex-épouse de Benjamin Castaldi.
«Mon postérieur vous contemple», a-t-elle résumé, avant d'expliquer que les remarques ont fait naître en elle une réflexion. «Je me suis dit: mais c'est dingue, on est dans un monde où on prône le body-positive, où on a des injonctions dans tous les sens. Et on ne veut pas regarder les femmes mûrir ou les femmes vieillir. On ne veut pas regarder les rondeurs et les formes. C'était un message universel: on vieillit, oui le temps passe. Mais on fait quoi? On lutte contre ça ou on profite.»