La dernière montre d’Apple à nouveau interdite aux États-Unis

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Querelle de brevetsLa dernière montre d’Apple à nouveau interdite aux États-Unis

Une cour américaine a ordonné mercredi l'interruption de la vente des Apple Watch Series 9 et Ultra 2 aux États-Unis, dans le cadre d’une querelle sur les brevets avec le fabricant californien d’appareils médicaux Masimo.

L'Apple Watch 9 intègre un système de détection du taux d'oxygène dans le sang revendiqué par Masimo.

L'Apple Watch 9 intègre un système de détection du taux d'oxygène dans le sang revendiqué par Masimo.

AFP

Une cour américaine a ordonné mercredi, à Apple, d’interrompre la vente de ses derniers modèles de montres connectées aux États-Unis, dans le cadre d’une querelle sur les brevets avec Masimo, un fabricant californien d’appareils médicaux.

La Commission américaine du commerce international (ITC) avait recommandé le 27 octobre d’interdire aux États-Unis plusieurs modèles de l’Apple Watch, la marque à la pomme étant accusée par Masimo, un fabricant californien d’appareils médicaux, de copier ses technologies de détection du taux d’oxygène dans le sang. Un tribunal a temporairement levé l’interdiction le mois dernier, mais elle doit à nouveau entrer en vigueur jeudi, en attendant l’issue de l’appel déposé par Apple. Une cour américaine a en effet ordonné mercredi à Apple d’interrompre la vente de ses derniers modèles de montres connectées aux États-Unis. Apple fabrique la grande majorité de ses produits à l’étranger, principalement en Chine, ce qui donne à l’ITC compétence sur ce sujet.

Retrait du système accusé d'avoir été copié

Selon certains médias, Apple prévoit de retirer pour l’instant le système de détection du taux d’oxygène dans le sang des montres concernées (Series 9 et Ultra 2), une solution que Masimo a accueillie favorablement. La décision judiciaire de mercredi «est une victoire pour l’intégrité du système américain des brevets et pour la sécurité des personnes qui se fient» à cette technologie, a réagi Joe Kiani, fondateur et patron de Masimo, cité dans un communiqué.

«Cela montre que même les entreprises les plus grandes et les plus puissantes doivent respecter les droits des inventeurs américains en termes de propriété intellectuelle»

Joe Kiani, fondateur et patron de Masimo.

Masimo affirme avoir inventé ce système de mesure biométrique et accuse Apple d’avoir débauché des employés clés pour l’intégrer dans ses accessoires. Mais le fabricant de l’iPhone soutient que la conclusion de l’ITC est erronée et a fait appel de la décision. L’attente pourrait durer un an ou plus.

(afp)

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