RituelFrançoise Hardy et Jacques Dutronc s'écrivent tous les jours
L'artiste française fête ses 80 ans mercredi. À cette occasion, elle s'est confiée au «Parisien».
- par
- L. F.
Françoise Hardy donne de ses nouvelles. L'icône de la chanson française, qui n'accord plus d'interview que par mail, a répondu aux sollicitations du «Parisien». Le quotidien a publié ses réponses à l'occasion des 80 ans de l'artiste, le 17 janvier.
Atteinte depuis 2004 d'un lymphome, Françoise Hardy est très affaiblie. Il y a un mois dans «Paris Match», elle assurait vivre «un cauchemar». En décembre toujours, elle avait interpelé le président Emmanuel Macron dans une lettre poignante publiée par «La Tribune Dimanche» et relancé le débat sur la fin de vie — l'euthanasie est illégale en France.
Au «Parisien», Françoise Hardy raconte qu'elle passe une grande partie de son temps libre à lire les mails qu'elle reçoit et «à y répondre quand il le faut». Avec Jacques Dutronc, qui reste son mari malgré leur séparation en 1987, «nous nous écrivons chaque jour des petits mails», dit-elle. Elle confie aussi avoir «relu au moins une vingtaine de romans d’Agatha Christie».
Une douleur de la séparation «infinie»
L'artiste française évoque également le regard qu'elle porte sur sa vie. Elle mesure la chance d'avoir été «suffisamment inspirée pour, quelque temps après mes débuts, faire de belles chansons». «Sur un plan personnel, ajoute-t-elle, ma chance a été d’avoir un mari tel que Jacques, quand bien même ma relation avec lui aura été difficile, et un fils aussi exceptionnel que Thomas, à la fois intelligent, sensible, délicat, talentueux et affectueux qui ne m’a apporté que du bonheur.»
À la question de savoir ce qu'on peut souhaiter à François Hardy pour ses 80 ans, elle répond: «Étant donné mon mauvais état de santé, si je dois passer de l’autre côté en 2024, j’aimerais, comme tout le monde, que ce soit rapide et pas trop douloureux, même si la douleur de la séparation d’avec mon fils et son père sera infinie.»