Ces étudiants ne sont pas des p'tits sirops!

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La Chaux-de-Fonds (NE)Ces étudiants ne sont pas des p'tits sirops!

Une petite entreprise née d'un travail de maturité fabrique et commercialise un breuvage bien pensé.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé

Voilà un travail de maturité qui sort du cadre des études! À La Chaux-de-Fonds (NE), cinq étudiants du Lycée Blaise-Cendrars n'ont pas seulement élaboré un projet sur le papier: Juliette, Maïlys, Zeina, Dylan et Leandro ont créé leur petite entreprise «Xirup», qui confectionne et commercialise du sirop. 

Xirup est un travail de maturité créé dans le cadre du concours national «Company Programme». L'idée derrière cette marque, c'est de fabriquer artisanalement des sirops-cocktails sans alcool à partir de fruits délaissés ou invendus.

Boissons malsaines

«Nous voulons créer une alternative aux boissons alcoolisées ou aux boissons industrielles malsaines», disent les initiateurs du projet, âgés de 16 ou 17 ans.

Leur volonté, c'est de combattre le gaspillage alimentaire. Les fruits récoltés sont des pommes et des prunes, du raisin et des kiwis. «Nous utilisons aussi des oranges agricoles produites en trop grande quantité en Italie», indique Dylan.

Pauvre en sucre

Attachés à la durabilité, les cinq étudiants récoltent ou achètent des fruits bio délaissés par des producteurs. Les cartons d'emballage leur sont cédés d'occasion par une vinothèque. Pour la préparation de sirops pauvres en sucre, le restaurant social «Ekir» leur a ouvert ses portes.

Mis en bouteilles, le «Pom'mojito» et le «Vin'tchaux» sont vendus dans trois commerces de La Chaux-de-Fonds et du Locle. Les enseignants chargés d'évaluer leur projet seront-ils leurs clients? 

À chacun son département

Dylan Frascotti «J'assume la gestion de l'entreprise et supervise l'équipe dans son ensemble. Je pratique le tennis de table et mon option est la physique. À l'avenir, j'aimerais me lancer dans ma propre start-up».
Leandro Marti «Je m'occupe du site internet et des réseaux sociaux. Je pratique le volleyball et plus tard j'aimerais soit partir dans ma propre entreprise soit partir dans l'enseignement».
Juliette Klaye «Je m’occupe de l’image de notre marque notamment sur instagram et la préparation de nos stands. Plus tard, je voudrais faire l'Ecole hôtelière de Lausanne ou l’Uni en économie et en marketing».
Maïlys Einberger «Je suis responsable de tous les aspects du produit. J'ai conçu la plupart des recettes de nos sirops et c'est moi qui suis en contact avec nos producteurs. Je voudrais continuer mes études dans la biologie».
Zeina Alhaj Kaddour «Je dois tenir la comptabilité, gérer les paiements et calculer toutes les données liées au bon roulement de notre entreprise. J'aimerais étudier l'économie à Saint-Gall ou aller à l'Ecole hôtelière de Lausanne».

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