Plusieurs poids lourds confirmés au sein du gouvernement Attal

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FrancePlusieurs poids lourds confirmés au sein du gouvernement Attal

En France, Gérald Darmanin (Intérieur), Bruno Le Maire (Économie) et Eric Dupond-Moretti (Justice) conservent leurs ministères. Et Rachida Dati débarque à la Culture.

Au sein de l'équipe du nouveau Premier ministre Gabriel Attal (à droite), Gérald Darmanin va rester à l'Intérieur.

Au sein de l'équipe du nouveau Premier ministre Gabriel Attal (à droite), Gérald Darmanin va rester à l'Intérieur.

AFP

En France, plusieurs poids lourds ont été confirmés, ce jeudi soir, à des postes clés du gouvernement, dont Bruno Le Maire à l’Économie et Gérald Darmanin à l’Intérieur, lors de l’annonce du casting concocté par Emmanuel Macron avec son nouveau Premier ministre, Gabriel Attal. La grande surprise est l’arrivée de la LR Rachida Dati, ex-ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, à la Culture.

Sébastien Lecornu reste aux Armées et Eric Dupond-Moretti à la Justice. Secrétaire d’État à la Jeunesse depuis juillet, Prisca Thevenot prend du galon en devenant ministre du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement. Avant d'être dévoilés par le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, des noms avaient filtré durant l'après-midi.

Amélie Oudéa-Castéra à l'Éducation

Autre entrée: Catherine Vautrin, jadis aux Républicains et que le président avait déjà voulu nommer Première ministre en 2022, hérite d’un vaste portefeuille du Travail, de la Santé et des Solidarités.

Après la démission contrainte d’Elisabeth Borne, qui aura passé vingt mois à Matignon, une autre femme disparaît de l'équipe gouvernementale: Catherine Colonna est écartée des Affaires étrangères, qui reviennent à l’eurodéputé et chef du parti présidentiel Renaissance, Stéphane Séjourné.

La ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra décroche la timbale, avec un portefeuille élargi comportant l’Éducation, la Jeunesse, les Sports, ainsi que les Jeux olympiques et paralympiques.

Plusieurs ténors écartés

Si les ministres clés restent, plusieurs ténors sont écartés, dont le porte-parole Olivier Véran mais aussi le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui avait mené l’impopulaire réforme des retraites et avait participé à la controversée loi sur l’immigration, qui a divisé le camp présidentiel.

Agnès Pannier-Runacher, ministre sortante de la Transition énergétique, sort aussi du gouvernement, tandis que Clément Beaune, ministre délégué aux Transports, ne figure pas sur la première liste.

Selon l’entourage d’Emmanuel Macron, avec onze ministres de plein exercice et trois délégués, c’est «le gouvernement le plus resserré de l’histoire». Mais il faudra juger à l’aune de la liste complète, les secrétaires d’État et des ministres délégués complémentaires n’étant attendus que dans un second temps, pas avant la fin de la semaine prochaine.

Premier Conseil des ministres ce vendredi?

Si ce scénario se confirme, le premier Conseil des ministres du gouvernement Attal pourrait se tenir dès vendredi matin. En parallèle de ces délicats arbitrages, Gabriel Attal va commencer à recevoir les partenaires sociaux, ainsi que les organisations d’élus.

Au «20h» de TF1, jeudi soir, Gabriel Attal a promis «de l’action, de l’action, de l’action» et «des résultats, des résultats, des résultats», vantant «l’énergie» de ses ministres «engagés à 200% pour répondre aux attentes des Français».

À peine nommée, Rachida Dati est exclue de son parti

Le président des Républicains, Eric Ciotti, a annoncé l’exclusion du parti de Rachida Dati, après sa nomination comme ministre de la Culture, estimant qu’elle s’est ainsi «placée en dehors de notre famille politique».

«Nous sommes dans l’opposition, nous tirons donc les conséquences de son choix avec regret», a-t-il déclaré, déplorant le départ de l’ancienne garde des Sceaux, proche de Nicolas Sarkozy, qui occupait jusqu’à présent le poste de présidente du Conseil national des Républicains.

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